Un beau tour de machine
Samedi matin, nous sommes prêts à partir. Nos sacoches sont toutes descendues quand le proprio de l'hôtel nous demande si nous sommes allés voir les caves de Phong Nha. Bien non car, elles étaient fermées hier dû aux nombreuses pluies des derniers jours. Il nous dit qu'effectivement hier elles étaient fermées mais qu'aujourd'hui tout est ouvert. Nous hésitons car les caves sont à plus de cinquante km de Dong Hoi, ce qui implique deux jours de vélos allez-retour. Le proprio dit, pourquoi ne pas y aller en mobylette? Et tant qu'à en louer une pourquoi ne pas aller un peu plus loin à la cave du paradis, qui est fortement recommandé par notre hôtelier? Super bonne idée. Certains, dans la communauté cycliste, diront que nous somme des tricheurs. Ok Stephen, ;o)
Nous remontons tout notre bataclan. Notre mobylette rouge Honda, nous attend à la porte de l'hôtel. À peine partis la pluie commence et elle ne s'arrêtera pas de la journée. Les caves sont sur la route Ho Chi Minh, l'autre route du Vietnam. Pas mal plus sauvage, elle passe dans les montagnes, les services sont beaucoup moins nombreux, mais les paysages pas mal plus beaux. C'est la route que nous voulions prendre en partant de Ha Tinh mais, il pleuvait trop et les paysages sont cachés dans un épais brouillard, donc nous n'aurions pas vu grand chose. Il pleut tellement que Louis à du mal à voir et la pluie lui pince le visage. Malgré tout, les majestueuses montagnes style karstiques du parc national Phong Nha, annoncent notre arrivée. Malgré la pluie et le brouillard l'endroit est magique. Une légère accalmie nous permet de prendre quelques photos avant d'arriver à la barrière du parc.
Un garde nous accueille et dit que nous avons besoin d'un permis pour entrer et que celui-ci est disponible chez Oxalis, à quatre kilomètres avant la barrière. Nous rebroussons donc chemin et retournons à Phong Nha, nous essayons de savoir où nous pouvons avoir ce permis au guichet des caves du même nom. Avant de nous dire qu'Oxalis est plus loin, la dame à la billeterie me dit que les caves paradis sont fermées dû à la pluie. Louis doute de sa parole, elle essaie sûrement de nous vendre sa cave qui est trois fois plus chère. Et il avait bien raison car en trouvant le bureau d'Oxalis et après renseignement auprès d'eux, on nous rassure en disant que non, la cave est ouverte. Au même moment deux anglais, Luc et Éléonore, arrivent au bureau d'Oxalis. Ils travaillent présentement à Dong Hoi pour un contrat de neuf mois. Lui sur les mines anti-personnelle et elle sur l'environnement. La fille au bureau d'Oxalis nous dit qu'il en coûte 400 000 dongs pour avoir le permis pour le parc incluant la visite de la cave. Vu que nous sommes quatre nous séparons la facture, ce qui fait quand même cher compte tenu que ce n'est qu'un bout de papier. Le chum de la fille nous emmène à la barrière et le garde nous ouvre avec un beau sourire. Nous ne sommes que quatre dans ce parc envahi par les plantes grimpantes.
Tout est vert fluo ici, merci à la pluie, avec des reliefs d'arbre qui essaient de survivre dans cette jungle. La route n'est pas une route à faire à vélo, les côtes sont trop raides autant en montant qu'en descendant. Dommage que le temps soit si pluvieux, l'endroit est tout simplement paradisiaque. Une vraie jungle complètement différente de celle de Cuc Phuong par sa végétation. Nous quittons nos amis Luc et Éléonore à l'intersection de la cave. Nous stationnons notre mobylette et nous partons à pied vers la billetterie. Le type nous dit que le billet est 120 000 dongs. Heu, nous pensons qu'il y a erreur, la fille à Oxalis nous a dit que l'entrée des caves étaient incluse dans l'entrée du parc. Louis perd patience, assez c'est assez. Il explique tranquillement au directeur que nous avons demandé par trois fois à la fille si les caves étaient incluses et par trois fois elle nous dit que oui. Ce dernier téléphone chez Oxalis, Louis réexplique la situation. Le monsieur en question chez Oxalis est aussi le propriétaire et ne comprend pas pourquoi nous avons payé pour entrer dans le parc, car l'entrée est...gratuite! Une autre arnaque. Il dit que cet événement est assez pour qu'il perde son permis. L'histoire finit bien car nous serons remboursés au complet, 400 000 dongs. N'ayant pas l'adresse de nos amis, nous prendrons leur argent et payerons la location de notre mobylette. Il faut juste repasser au bureau après notre visite des caves. Nous payons donc notre entrée pour celles-ci. Une petite marche de 1,5km et quelques cinq cent marches plus tard nous voici à l'entrée de la cave. Longue de 3,7 kilomètres dont 1,5 emménagés pour les visiteurs. La merveille de la cave ne se voit qu'après avoir descendu beaucoup de marches et de prendre un tournant à la droite.
Alors toute la splendeur se dévoile, la cave avec ses 45 mètres de haut.
Stalactites et stalagmites de formes et de hauteurs différentes bordent le boardwalk que nous marchons. Notre imagination se met en marche et voit une maison, un château, un merlin et biens d'autres choses dans ses formes.
Voir le diaporama en plein format écran...
L'endroit est vraiment impressionnant et exceptionnel et vu que nous sommes seuls, très tranquille. Il n'y a aucun bruit. Une très belle visite que nous recommandons très fortement à tous ceux qui passent par Dong Hoi. Nous remontons sur notre bolide et reprenons le chemin de l'hôtel sous une pluie toujours battante et sans oublier de faire un arrêt à Oxalis pour reprendre nos 400 000 dongs. Une fois à l'hôtel nous remercions notre hôtelier de nous avoir bien guidé vers cette cave et nous lui expliquons aussi que celle-ci ne paraît dans aucun guide touristique, que c'est un secret bien gardé. Il nous dit que ce n'est pas un secret mais plutôt que la cave n'est ouverte que depuis six mois voilà le pourquoi de son absence dans les guides. En tout et partout, nous aurons roulé quand même 175 kilomètres, ce qui n'est pas peu. Petite anecdote, le proprio de l'hôtel nous parle de lui et de son enfance durant laquelle il fut un miraculé des bombes américaines. Il nous explique que lors d'un bombardement massif, une bombe de 500kg est tombée sur leur maison mais par miracle elle n'a pas explosée. Quelle chance! La journée se termine bien avec un bon souper qui ne fût pas difficile à trouver, enfin!
7 et 8 octobre
Dong Hoi était la ville frontière du nord du Vietnam pendant la guerre. La ville fût complètement détruite par les millions de tonnes de bombes qui tombèrent du ciel. Il n'y a que le clocher de l'église qui est resté debout! Encore l'an passé ils ont retrouvé une bombe de 500 kilos qui n'avait pas explosé sur les berges de la rivière Nhat Le. Toute la ville est maintenant reconstruite et semble un endroit agréable ou vivre. La mer et ses magnifiques plages désertes de sable blanc, n'attendent que les promoteurs immobiliers pour développer ce paradis sauvage.
Quelques promoteurs ont déjà flairé la bonne affaire et sont en train de construire de méga complexe. Il y a un super club de vacances ***** sur la pointe de l'île. Nous tentons d'y faire un tour mais nous sommes vite expulsés. OK OK on essaie... Par la suite nous longeons la route de la plage. Sur le bord de mer il n'y a que quelques vietnamiens qui pêchent. Le temps est gris et lourd mais sans pluie, quel beau changement. Nous pédalerons tranquillement à travers les rues désertes de cette ville, il y a peu de voitures pour ne pas dire pratiquement aucune. Par contre il y a des mobylettes et des vélos en masse. Doucement le jour glisse vers la nuit. Ce fut une journée très agréable enfin au sec.
De Dong Hoi 2011-10-07 |
Quelques promoteurs ont déjà flairé la bonne affaire et sont en train de construire de méga complexe. Il y a un super club de vacances ***** sur la pointe de l'île. Nous tentons d'y faire un tour mais nous sommes vite expulsés. OK OK on essaie... Par la suite nous longeons la route de la plage. Sur le bord de mer il n'y a que quelques vietnamiens qui pêchent. Le temps est gris et lourd mais sans pluie, quel beau changement. Nous pédalerons tranquillement à travers les rues désertes de cette ville, il y a peu de voitures pour ne pas dire pratiquement aucune. Par contre il y a des mobylettes et des vélos en masse. Doucement le jour glisse vers la nuit. Ce fut une journée très agréable enfin au sec.
De Dong Hoi 2011-10-07 |
Samedi matin, nous sommes prêts à partir. Nos sacoches sont toutes descendues quand le proprio de l'hôtel nous demande si nous sommes allés voir les caves de Phong Nha. Bien non car, elles étaient fermées hier dû aux nombreuses pluies des derniers jours. Il nous dit qu'effectivement hier elles étaient fermées mais qu'aujourd'hui tout est ouvert. Nous hésitons car les caves sont à plus de cinquante km de Dong Hoi, ce qui implique deux jours de vélos allez-retour. Le proprio dit, pourquoi ne pas y aller en mobylette? Et tant qu'à en louer une pourquoi ne pas aller un peu plus loin à la cave du paradis, qui est fortement recommandé par notre hôtelier? Super bonne idée. Certains, dans la communauté cycliste, diront que nous somme des tricheurs. Ok Stephen, ;o)
De Phong Nha 2011-10-08 |
Nous remontons tout notre bataclan. Notre mobylette rouge Honda, nous attend à la porte de l'hôtel. À peine partis la pluie commence et elle ne s'arrêtera pas de la journée. Les caves sont sur la route Ho Chi Minh, l'autre route du Vietnam. Pas mal plus sauvage, elle passe dans les montagnes, les services sont beaucoup moins nombreux, mais les paysages pas mal plus beaux. C'est la route que nous voulions prendre en partant de Ha Tinh mais, il pleuvait trop et les paysages sont cachés dans un épais brouillard, donc nous n'aurions pas vu grand chose. Il pleut tellement que Louis à du mal à voir et la pluie lui pince le visage. Malgré tout, les majestueuses montagnes style karstiques du parc national Phong Nha, annoncent notre arrivée. Malgré la pluie et le brouillard l'endroit est magique. Une légère accalmie nous permet de prendre quelques photos avant d'arriver à la barrière du parc.
De Phong Nha 2011-10-08 |
Un garde nous accueille et dit que nous avons besoin d'un permis pour entrer et que celui-ci est disponible chez Oxalis, à quatre kilomètres avant la barrière. Nous rebroussons donc chemin et retournons à Phong Nha, nous essayons de savoir où nous pouvons avoir ce permis au guichet des caves du même nom. Avant de nous dire qu'Oxalis est plus loin, la dame à la billeterie me dit que les caves paradis sont fermées dû à la pluie. Louis doute de sa parole, elle essaie sûrement de nous vendre sa cave qui est trois fois plus chère. Et il avait bien raison car en trouvant le bureau d'Oxalis et après renseignement auprès d'eux, on nous rassure en disant que non, la cave est ouverte. Au même moment deux anglais, Luc et Éléonore, arrivent au bureau d'Oxalis. Ils travaillent présentement à Dong Hoi pour un contrat de neuf mois. Lui sur les mines anti-personnelle et elle sur l'environnement. La fille au bureau d'Oxalis nous dit qu'il en coûte 400 000 dongs pour avoir le permis pour le parc incluant la visite de la cave. Vu que nous sommes quatre nous séparons la facture, ce qui fait quand même cher compte tenu que ce n'est qu'un bout de papier. Le chum de la fille nous emmène à la barrière et le garde nous ouvre avec un beau sourire. Nous ne sommes que quatre dans ce parc envahi par les plantes grimpantes.
De Phong Nha 2011-10-08 |
De Phong Nha 2011-10-08 |
De Phong Nha 2011-10-08 |
Tout est vert fluo ici, merci à la pluie, avec des reliefs d'arbre qui essaient de survivre dans cette jungle. La route n'est pas une route à faire à vélo, les côtes sont trop raides autant en montant qu'en descendant. Dommage que le temps soit si pluvieux, l'endroit est tout simplement paradisiaque. Une vraie jungle complètement différente de celle de Cuc Phuong par sa végétation. Nous quittons nos amis Luc et Éléonore à l'intersection de la cave. Nous stationnons notre mobylette et nous partons à pied vers la billetterie. Le type nous dit que le billet est 120 000 dongs. Heu, nous pensons qu'il y a erreur, la fille à Oxalis nous a dit que l'entrée des caves étaient incluse dans l'entrée du parc. Louis perd patience, assez c'est assez. Il explique tranquillement au directeur que nous avons demandé par trois fois à la fille si les caves étaient incluses et par trois fois elle nous dit que oui. Ce dernier téléphone chez Oxalis, Louis réexplique la situation. Le monsieur en question chez Oxalis est aussi le propriétaire et ne comprend pas pourquoi nous avons payé pour entrer dans le parc, car l'entrée est...gratuite! Une autre arnaque. Il dit que cet événement est assez pour qu'il perde son permis. L'histoire finit bien car nous serons remboursés au complet, 400 000 dongs. N'ayant pas l'adresse de nos amis, nous prendrons leur argent et payerons la location de notre mobylette. Il faut juste repasser au bureau après notre visite des caves. Nous payons donc notre entrée pour celles-ci. Une petite marche de 1,5km et quelques cinq cent marches plus tard nous voici à l'entrée de la cave. Longue de 3,7 kilomètres dont 1,5 emménagés pour les visiteurs. La merveille de la cave ne se voit qu'après avoir descendu beaucoup de marches et de prendre un tournant à la droite.
De Phong Nha 2011-10-08 |
Alors toute la splendeur se dévoile, la cave avec ses 45 mètres de haut.
De Phong Nha 2011-10-08 |
De Phong Nha 2011-10-08 |
Stalactites et stalagmites de formes et de hauteurs différentes bordent le boardwalk que nous marchons. Notre imagination se met en marche et voit une maison, un château, un merlin et biens d'autres choses dans ses formes.
De Phong Nha 2011-10-08 |
De Phong Nha 2011-10-08 |
De Phong Nha 2011-10-08 |
Voir le diaporama en plein format écran...
L'endroit est vraiment impressionnant et exceptionnel et vu que nous sommes seuls, très tranquille. Il n'y a aucun bruit. Une très belle visite que nous recommandons très fortement à tous ceux qui passent par Dong Hoi. Nous remontons sur notre bolide et reprenons le chemin de l'hôtel sous une pluie toujours battante et sans oublier de faire un arrêt à Oxalis pour reprendre nos 400 000 dongs. Une fois à l'hôtel nous remercions notre hôtelier de nous avoir bien guidé vers cette cave et nous lui expliquons aussi que celle-ci ne paraît dans aucun guide touristique, que c'est un secret bien gardé. Il nous dit que ce n'est pas un secret mais plutôt que la cave n'est ouverte que depuis six mois voilà le pourquoi de son absence dans les guides. En tout et partout, nous aurons roulé quand même 175 kilomètres, ce qui n'est pas peu. Petite anecdote, le proprio de l'hôtel nous parle de lui et de son enfance durant laquelle il fut un miraculé des bombes américaines. Il nous explique que lors d'un bombardement massif, une bombe de 500kg est tombée sur leur maison mais par miracle elle n'a pas explosée. Quelle chance! La journée se termine bien avec un bon souper qui ne fût pas difficile à trouver, enfin!
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