L’objectif 28,000km, atteint!
27,28 et 29 juillet
Nous garderons un
excellent souvenir de ce séjour chez eux et dans les Causses du Quercy. L’étape
d’aujourd’hui nous emmène à Sarlat-la-Canéda, un des beaux villages de France et
dont nous avons cessé d’entendre de bons commentaires. Daniel nous dit qu’il a
aussi une agréable piste cyclable qui mène de Souillac à Sarlat.
Malheureusement, nous ne trouverons jamais la piste et nous roulerons sur la
route, qui est pas si achalandée que ça et qui est la plupart du temps à l’ombre.
Nous verrons, en prime, quelques beaux châteaux, un élevage d’oies et un beau
28,000km sur l’odomètre.
YES BABY !!!
Midi, il fait
chaud, nous avons faim et nous devons absolument fêter ce super objectif que
nous avons fièrement atteints. Sur le bord de rivière nous arrêtons pour notre
pique-nique et nous réussissons même à faire trempette. Sarlat n’est qu’à
quinze kilomètres, nous avons donc tout le temps de se prélasser et de profiter
de ce bon moment. Ah tien! Voici la piste cyclable de Daniel que nous voyons. Le
peu de kilomètres que nous roulons dessus sont agréable, à défaut de
signalisation adéquate, nous la perdons à nouveau. À ce point nous sommes à un
peu moins de cinq kilomètres de Sarlat et la route est assez achalandée en plus
de monté constamment. Le supermarché à l’entrée de la ville nous accueille pour
la pause thé glacé. Bon, il n’est pas vraiment glacé mais, atténue grandement
notre soif. Il nous faut moins de cinq minutes pour boire le litre et demie! Le
camping de Sarlat est vraiment trop cher pour notre budget et dans les
environs, rien n’est propice pour un bivouac. Vu qu’il est encore tôt et que le
soleil se couche tard, nous décidons de visiter tout de suite Sarlat avant de ‘’redescendre’’
vers la Dordogne. Quelle déception qu’est pour nous cette ville. Avec ses rues
bondées de touriste, ses millions de magasins souvenir et resto ‘’traditionnel’’,
nous ne trouvons pas notre bonheur.
Nous avons vu plus beaux et moins trappe à
touriste à plusieurs endroits. Malgré tout, nous prenons le temps de se
faufiler à travers la foule et dans les petites rues avant de continuer notre
route. Notre journée se termine à Vitrac, sur le bord de la Dordogne, dans un
petit camping à moins de dix euros. Et, pour la deuxième fois de la journée,
nous faisons trempette.
GPS de Meyronne à Vitrac, 66km
Le temps est à la pluie ce matin. Espérons que nous nous en
sauverons. Après la vallée du Lot et du Célé, nous voici maintenant dans la
vallée de la Dordogne et dans le Périgord Noir. Sous les recommandations de nos
amis, nous faisons un léger détour pour passer par le village de Laroque-Figeac
qui parait-il est bien sympa. Comme tout bon village, celui-ci est jumelé avec
St-Thomas-de-Joliette.
St-Thomas-de-Joliette? Oui, oui, ce minuscule village près
de St-Gabriel. Mais, pourquoi ce village? La réponse est fort simple, les deux
villages étaient jadis reconnus pour leur culture de tabac dont aujourd’hui il
ne reste pas grand-chose. Par contre, Laroque est pas mal plus joli que
St-Thomas.
Le minuscule village accroché sur la paroi rocheuse avec la Dordogne
coulant à ses pieds, offre un magnifique coup d’œil. Beaucoup plus sympathique
que Sarlat.
Pour bien voir le village et les cinq châteaux environnants, quoi
de mieux qu’une ballade sur l’eau, offert gracieusement pour nous les globe-trotteurs,
par la compagnie en charge.
Une belle ballade d’une heure qui nous raconte l’histoire
du village, il y a plus de mille ans à nos jours, de la rivière, des cinq châteaux
et de la culture de la vigne qui produit les vins de Domme. Ce fut très instructif
et plaisant. Voici le château de la ville, étrangement
construit à la fin du vingtième siècle par un
riche marchand anglais. Et voici le château de Castelnaud-la-Chapelle, qui fut bâti il y a mille
ans, détruit, reconstruit et conquis neuf fois.
De retour sur nos vélos nous continuons
tranquillement notre chemin par les petites routes tranquilles que la France et
le GPS peuvent offrir. Des fois, les routes sont si petites que nous nous
demandons si cela est le bon chemin, comme cette route qui mène à Les Ygues
avec une pente assez prononcée, merci. Mais, semblerait que c’est le meilleur
chemin pour se rendre à Salviac, selon un local. Allez, courage, pour deux kilomètres
de montée féroce qui sont très bien récompensée en arrivant au sommet. Comment?
Avec les vignes et la maison du vin de Domme. Les vins de Domme furent jadis,
dans les plus grands vins de France, bien avant que l’on cultive la vigne à Bordeaux.
Très apprécié par la cour de Louis XIV, mais malheureusement tombé dans l’oubli
durant les âges par la peste, les guerres, et la dévastation fait par le
parasite phylloxera au début du vingtième siècle. Une petite dégustation?
Pourquoi pas! Le vin, qui essaie de reprendre ses lettres de noblesses depuis
1993, a encore bien du chemin à faire selon nos papilles gustatives. Juste à
côté, un petit snack, La terrasse Moncalou, ou Sanders, le proprio, nous reçoit
comme deux champions en nous offrant les deux cocas et la frite que nous
prenons en faisant un peu d’internet. Sachant très bien que nous planterons
notre tente pas loin, nous prenons le temps de mettre notre site à jour et de
parler à Sanders.
Ne voulant pas pousser sa générosité, nous quittons vers
dix-neuf heure pour aller se cuisiner un petit souper sur le dessus de la
montagne avec vue panoramique, bien sûr, avant de retourner un peu plus tard
pour un dessert et un verre de vin.
Le snack est plein de local et nous en intéressons
plusieurs avec notre récit de voyage. Au final, nous ne planterons jamais la
tente car Sanders nous dit que nous pouvons coucher dans son resto.
Dormir au
milieu des vignes, c’est pas pire pantoute! Quelle belle soirée, merci Sanders.
GPS de Vitrac à Moncalou, 30km
Doux réveil dans les vignes. Les oiseaux gazouillent
joyeusement. Nous sommes dimanche et nous n’avons plus de bouffe dans nos sacs.
Il nous faut absolument trouver un supermarché. Notre quête ne sera pas bien
longue, au premier village, à Cazals, tout est ouvert et en plus, il y a le
marché du dimanche. Ça grouille de monde. Trop même à notre gout et nous
quittons prestement après avoir fait les courses. De retour au calme, nous
roulons paisiblement jusqu’au Lot et la région de Cahors. Dans les vignobles et
sur la route c’est le silence et le calme plat.
Les oiseaux ne gazouillent
plus, il fait trop chaud pour eux. Seul le bruit de nos pneus sur le bitume rythme
notre avancée. Un peu avant Luzech, il y a un camping municipal, l’endroit est
un peu louche et de plus, il y a pas commerces proches. À Luzech, en revanche,
il y a des commerces mais pas de camping. Qu’importe, nous trouverons surement
un petit coin sur le bord de la rivière. Mais avant, il nous faut trouver de l’eau.
Ne trouvant aucune fontaine, nous sonnons chez l’habitant qui demeure dans une
gigantesque maison avec une pelouse parfaite et une piscine, pour lui demander
de remplir nos gourdes. Ce qu’il fait avec grand plaisir. À défaut d’avoir une
invitation pour planter notre tente sur son terrain. Le proprio nous demande si
nous avons du vin de Cahors? Bien non car nous somme dimanche et tout et
fermer. Il nous répond bien non! Car, comme dit l’habitant, nous ne pouvons pas
être dans la région de Cahors et ne pas boire de ses vins! Il suffit d’ouvrir
la cave à vin ici. Et le voilà de retour avec une bouteille de vin qu’il nous
offre.
Encore une fois que de générosité spontané sur notre route. Mais, que
voulez-vous, tout est fermé le dimanche. Quelques centaine de mètres plus loin,
nous trouvons l’endroit parfait pour planter notre tente. Un peu à la vue,
certe, mais, il y a si peu de monde qui passe que nous prenons la chance.
GPSde Moncalou à St-Vincent, 41km
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