Le repos
1, 2, 3, 4 et 5 juillet
Mais quel joli son qu’est la pluie sur notre tente ce matin.
Louis avait bien lu les prévisions météo. Notre train pour Sisteron ne part
qu’à treize heures, nous pouvons donc flâner un peu. Évidement nous paquetons
tout notre matériel sous la pluie en espérant que nous puissions faire sécher
le tout chez Michele et Benoît. Le train qui quitte à l’heure, toujours sous la
pluie, nous annonce que nous devrons faire une partie du trajet en bus dû à des
travaux. Nous qui pensions se reposer. Car ce fut toute une galère ce trajet en
bus, sortir les vélos du train, enlever les sacoches, mettre les vélos dans la
soute à bagage et recommencer le même stratagème pour reprendre le train. Avec
ceci nous arrivons à Sisteron avec un bon vingt minutes de retard sous une fine
pluie. Michele et Benoit sont là qui nous attendent. Enfin nous les
rencontrons!
Voilà près de deux ans que nous nous échangeons courriels et écrit de nos voyages respectifs. Originaires
de Montréal, ils sont eux aussi partis en voyage autour du monde depuis mai
2010, vous pouvez lire leurs aventures sur : Vagamonde.blogspot.com. Une
fois les présentations faites nous quittons vers la maison de la maman de
Benoît à Volonne, une quinzaine de kilomètres plus loin. La pluie a finalement
cessée et nous roulons rapidement car le rosé nous attend! Volonne est un
sympathique petit village provençal avec tous les services. La maison de la
maman est tout simplement extraordinaire.
Comme Michele et Benoît, nous y
passerions bien un mois ou deux…. L’oncle de Benoît, Manu, se joint à nous pour
l’apéro. Un chic type qui aime bien rire. Le rosé, tel que promis, coule à
flot. Comme tout bon Français, ils vont avec leur cruchon de cinq litres, chez
le producteur le faire remplir pour la
modique somme de neuf euros, un peu moins que quinze dollars. Et, oui, il est
bon.
Lundi et mardi, c’est le repos. Lundi il a plu une bonne
partie de la journée et le temps était frais. Qui a dit qu’il ne pleuvait
jamais en Provence??? Mardi, le retour du soleil. Nous partons avec Michele
pour aller à l’épicerie. Il nous manque deux, trois trucs. Ce fut le seul
exercice que nous ayons fait.
Mercredi, départ pour Sault avec Michele qui nous
accompagne. Le temps est magnifique et la route très jolie et tranquille.
Les
quelques montées sont facile, nous avons les jambes en béton. Plus nous nous
approchons de Sault, plus les champs de lavande apparaissent. En pleine
floraison, leur parfum est envoutant et leur couleur mauve électrise le vert
des montagnes et le doré des champs.
C’est la première fois que Michele voit
ceci et les mots lui manquent pour décrire la beauté de ce paysage. À Banon,
dans un champ, sous un gros sapin, nous cassons la croûte.
Pour nous, il ne
reste que trente kilomètres. Tandis que Michele, qui nous quitte ici car elle
retourne sur Volonne, lui reste quarante-cinq kilomètres.
Nos derniers
kilomètres sont super. Les champs de lavande sont multiples ici et Louis, qui a
mis une branche sur son guidon, embaume l’air quand il la caresse. Tout au
loin, le Mont Ventoux.
Pour la troisième fois, nous irons grimper ce monstre
provençal. Ça devient presqu’un pèlerinage. Le camping municipal de Sault est à
moins d’un kilomètre de la ville. Mais, pour nous, cycliste globetrotteurs , il
reste encore trop cher. Quoi faire? Nous voulions passer trois nuits ici pour
faire le Ventoux et peut-être un autre col si la météo le permet. La solution?
Nous coucherons en camping sauvage le premier soir et, deux nuits en camping. L’endroit
trouvé, nous irons prendre une bière au belvédère de la ville avant de
retourner à notre super spot pour souper et dormir.
GSP Volonne-Sault, 80km
Jeudi matin, encore le mauvais temps. On décampe et recampe
au sec. À peine le dernier piquet planté, la pluie commence. Parfait pour un
petit dodo avant le lunch, les commissions et le petit tour de ville
quotidien. Demain, retour au boulot.
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