Pour la troisième fois…
6 juillet
Sans sacoche, nous partons ce matin pour une jolie balade en
Provence. Question de bien se réchauffer, nous commençons par l’ascension du
Ventoux par le côté de Sault, le plus facile et le plus joli au départ avec
tous ces champs de lavande.
Avec une moyenne de 4,5% jusqu’au Chalet Reynard,
nous mangeons littéralement les vingt premiers kilomètres. Il y a même un papi
qui s’est accroché à la roue de Louis! Après, ça se corse un peu, six kilomètres
d’un peu plus pentu, soit entre sept et neuf pour cent.
Le plus dur est que le
sommet est toujours visible et qu’il y a beaucoup de tournants avant d’y
arriver. Malgré tout, nous arrivons rapidement au sommet et pas trop fatigué.
Nous avons mis deux heures pour arriver au sommet avec nos vélos de dix-huit
kilos, excellent résultat quand nous nous comparons avec un autre cycliste qui
a mis le même temps mais avec son vélo tout carbone! Pour la première fois, la vue au sommet n’est
pas dégagée comme nos deux autres visites ultérieures. Nos coupe-vent enfilé et
les photos prises, nous descendons vers Malaucène.
Quelle belle descente tout
en douceur et en longueur. Il est grand temps de manger quand nous arrivons en
ville. Une fois la faim comblée, nous continuons notre balade vers la vallée du
Toulourenc.
De cette vallée, très peu connue, la vue sur le Ventoux et la
plaine est vraiment belle.
Notre souvenir n’avait que retenue les paysages et
avait oublié la bonne grimpée de dix kilomètres, sous un soleil ardent… et
avant même de crier ciseau, nous voici en train de descendre dans la vallée,
bien au frais. Mais, ou sont les beaux champs de lavande?? Ils nous semblent
qu’ils ont tous été remplacé par d’autres cultures, il va falloir poser la
question aux gens. La lavande est peut-être partie mais le joli village de
Montbrun est toujours là.
Nous le saluerons de loin car, il nous reste une
dernière grimpée vers Sault. Tout au sommet, les champs de lavande font
tranquillement leur réapparition.
Malgré toutes les côtes et tout le
kilométrage pédalé, nous sommes surpris de ne pas être plus fatigué que ça. C’est vrai que nous avons vingt-sept mille kilomètres dans les jambes et que
nous n’avions pas nos sacoches. Qu’est-ce que ce sera sur nos vélos de route??
GPS de la balade, 98km
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