Kuala Selangor est un minuscule village avec un beau parc naturel, un joli phare sur sa colline et une chambre avec un lit si confortable que nous décidons d’y rester une journée de plus. En Malaisie il est facile de trouver des toasts, des œufs et du café pour le déjeuner. L’influence de ses Anglais qui ont habité longtemps ici. La proprio de l’hôtel nous dit qu’il y a possibilité de visiter le parc à vélo, ce sont des choses que nous aimons toujours entendre car, nous préférons mieux rouler que marcher, déformation professionnel? Le parc est un paradis pour les ornithologues, il y a un grand bassin d’eau au milieu du parc avec plusieurs caches pour observer les oiseaux tout en se faisant bien manger par les moustiques.
Selon notre guide, on y retrouve pas moins de cent cinquante espèces d’oiseaux en plus des macaques que nous avons vus hier de notre chambre d’hôtel. Mis à part les oiseaux et le lac, il y a une passerelle surélevée qui passe dans les mangroves. À défaut de voir des homards aux yeux bleus, nous voyons de minuscule crabe ainsi qu’une espèce de batracien entre un poisson et lézard comme un gros têtard. Pas trop joli.
Nous sommes bien content de pédaler le parc et non de le marcher, car, si nous avions tout marché, nous serions revenus avec des centaines de piqures de maringouins, les pieds endoloris d’avoir tant marché et mouiller à lavette dû à la forte humidité et au soleil qui tape fort. Une fois sorti du parc nous montons la colline pour aller voir le vieux phare et les ruines de la forteresse Hollandaise du 17
e siècle. La vue sur la mer est vraiment belle. Il ne reste rien du fort mais, le phare lui est encore en fonction dans les jours de grosse tempête. Midi, l’heure du lunch et du fameux buffet indien qui est bien bon ici. La chaleur a raison de nous et nous courons nous réfugier à la clim dans notre chambre. Le train train s’installe et l’après-midi se passe au frais. Demain, la route nous attend.
Pas de soleil ce matin, tant mieux, il fera moins chaud pour rouler. La route cinq est toujours aussi plate et sans accotement. La circulation est de plus en plus forte à mesure que nous nous rapprochons de Klang, une grosse ville à moins de vingt kilomètres de Kuala Lumpur. Même si nous sommes dimanche, traverser Klang n’est pas une partie de plaisir. Beaucoup de voitures, beaucoup d’entrées et sorties de route et des Malaisiens pas trop courtois au volant. Nous passons au travers du quartier Indien, qui est assez énorme, coloré et fascinant. Notre but était de coucher ici mais, nous ne voyons aucun hôtel et la ville est un peu en retrait de la cinq, nous décidons de continuer un peu plus loin vers Banting. Ici, vraiment d’intéressant à part du McDo a côté de l’hôtel ou nous allons manger des cornets de crème glacée à la clim pour se rafraîchir.
GPS de Kuala Selangor à Banting, 82km
Dimanche matin à Banting, les clubs cyclistes sont sortis. Il y a un super accotement pour les premiers 25 kilomètres. C’est hier que nous en avions besoin, pas aujourd’hui avec une route large et sans circulation. À ne rien y comprendre dans ce système de route Malaisien. Quand nous arrivons au bord de mer, il y a beaucoup d’animation et la curiosité s’empare de nous. Finalement ce ne sont que des gens venus passer le dimanche sur la promenade qui longe la mer hyper polluée et brune de la côte Malaisienne. Nous arrêtons parler avec deux cyclistes qui font leur petite ballade du dimanche. Ensuite, un peloton de six cyclistes vient aussi prendre leur pause ici.
Avec leur vélo en carbone, leur cuissard et leur maillot de vélo nous avons une pensée pour nos amis cyclistes de Cyclorizon et nos vélos en carbone qui ont bien hâte de sortir de la cave. Quand nous repartons, nous croisons encore deux ou trois gros pelotons. Au bout de vingt-cinq kilomètres, la route rétrécie et nous perdons notre bel accotement. Il fait excessivement chaud et nous buvons autant que les kilomètres qui s’accumulent sur l’odomètre. Pas une goutte d’ombre, pas de vent et des feux de circulation ou, dès que l’on met pied à terre,
la chaleur nous écrase et la fumé de mobylettes nous empoisonnent. Enfin midi, nous trouvons notre buffet indien et pour se désaltérer nous buvons un gros 1.5 litres de coca-cola en moins de quinze minutes. L’après-midi sera un soufrant. De belles montées à travers les plantations de palmier de la compagnie Sime Darby. Mais, il fait chaud, la route est sinueuse, sans accotement et il y a pas mal de circulation.
Et, comme ce matin, pas d’ombre. Quand nous arrivons à Port Dickson, nous sommes enrobés d’une croûte de sel qui craque a chacun de nos mouvements tellement elle est épaisse. McDo nous accueille au frais avec un cornet. Et la chasse aux hôtels commence. C’est comme à Langkawi, que de la marde à des prix de fou. Nous allons inspecter les lieux pour le camping du soir et au même moment nous regardons la grande plage. Pas trop belle même très moche mais le plus épouvantable reste la devant nos yeux. Alors petite devinette, ‘’chercher l’erreur’’ sur cette photo.
Réponse en bas de la page dans le diaporama….
Nous décidons de camper sur la plage mais, encore une fois, mère nature nous dit non, pas ce soir en nous déversant une averse terrible. Bien déçu, nous nous rabattons dans un hôtel miteux qui au moins à l’intelligence de ne pas charger un prix de fou. La douche froide est bonne et bienvenue.
GPS de Banting à Port Dickson, 98km, 242m
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