Une ville en construction
27 et 28 mars
Il fait encore noir quand nous partons du guesthouse pour se rendre au terminal d’autobus. Sagement nous avons décidé de ne pas rouler dans cette ville. Ana, notre Argentine nous a dit qu’il y pas de route pour entrer en ville quand on arrive du sud, il n’y a que l’autoroute. Et, ayant assez donné dans notre épopée d’autoroute vers et au retour de Singapopur, nous avons opté pour l’autobus. En plus, pour 6,85$ aller-retour, ça ne brise pas un budget. Nous arrivons donc à dix heures à KL. Le terminus d’autobus est un peu en banlieue et nous sautons dans le métro pour se rendre en ville.
Malgré nos dix-huit mois de pratique avec une carte, nous réussissons a nous perdre dans la ville. La navigation est difficile car, en plus de n’avoir très peu de nom de rues aux intersections, les rues ne sont pas droites et le tout ressemble à un gros bol de spaghetti. À notre sortie du métro, la première chose que nous voyons est cette mosquée, la plus vielle de KL et cette rivière malodorante, brune et parsemée de vidanges qui serpente à travers la ville.
Un bel égout à ciel ouvert. Après être allez voir le palais de justice de style colonial Indien et le grand parc de KL.
Nous avons faim, rien de nouveau là-dedans. En essayant de trouver notre chemin, nous tombons par hasard sur le central market et un peu plus loin, petaling street. Deux rues commerçantes et touristiques. Notre buffet indien nous coûte le double de ce que nous payons habituellement. C’est tout dire. En après-midi, Louis s’accroche les pieds dans chacun des marchands de montres contrefait. Ce n’est qu’au bout d’une rue que Lysanne réussit a le kidnapper et l’emmener au guesthouse qui nous a été recommandé et que nous avons réservé. Le StepInn guesthouse est bien, propre et bien situé. Merci Jean-François et Isabelle. La roupille terminée nous repartons à pied vers le quartier des centres commerciaux. À première vue, est que KL est une ville d’affaire et de magasinage. Point à la ligne.
Elle essaie beaucoup de ressembler à Singapour mais, pour l’instant ce n’est qu’une très pâle copie. Il lui reste énormément a faire. En marchant vers les centres commerciaux, nous rentrons au Millenium, un hôtel cinq étoiles. La jolie serveuse du café réussit à nous vendre deux pâtisseries qui sont, à cette heure, à moitié prix.
Les pâtisseries étaient pas fameuse mais, l’ambiance et les lieux très bien.
Parmi les multiples centres commerciaux qui vendent tous la même chose, pour tous les goûts et pour toutes les bourses, il y a un centre commercial juste de bouffe. Sur six étages, ce ne sont que des restos. Encore une fois on en retrouve pour tous les goûts et toutes les bourses. Intéressant de voir tous les style et design de resto, comme celui-ci ou les clients sont assis devant le comptoir qui est en somme une plaque de cuisson. Il n’y a qu’un café/magasin qui retient notre attention, le Théobroma Ckolat café.
Évidemment nous prenons une photo de l’endroit pour nos amis Jean-René et Josée qui ont leur compagnie de chocolat à Québec et qui porte le même nom. Nos pieds nous demandent un repos et sans se faire prier nous leur accordons.
C’est la grisaille ce matin, Louis se demande si la vue du haut du Trader’s, l’hôtel qui donne sur l’emblème de la ville, les tours Petronas, sera claire. Nous petit-déjeunons au guesthouse, de toasts à la confiture. C’est bon, c’est à volonté et en plus c’est inclus dans le prix. Nous sommes prêt a visiter ou plutôt à magasiner.
Louis veut se trouver une montre et Lysanne un sac à main. Tous les marchands y passent et toute leur marchandise est inspectée minutieusement. Ce n’est pas parce que nous achetons du contrefait qu’il faut que ce soit mal fait ou que ça ne fonctionne pas. Comme les trois montres que le pauvre type essayait de faire fonctionner pour que Louis en achète une.
Avant le lunch, Lysanne trouve son bonheur tandis que Louis le trouve juste après. Le magasinage terminé nous partons à pied vers le musée national. Encore une fois, impossible de s’y rendre, trop compliqué dans tout ce dédale de rues et d’intersection pas de nom et sans passage piétonnier. De la merde qu’on se dit et nous repartons vers le centre-ville en direction de l’hôtel Trader’s. Il est facile de se rendre au Trader’s, car, voyant que les touristes se perdaient tout le temps et comme partout en Malaisie, traverser une rue est légèrement suicidaire, ils ont construit un passage piétonnier qui est au-dessus de la rue et qui sillonne à travers les gratte-ciels. Le Trader’s est un bel hôtel et le Sky Bar du 33
e étage, offre une superbe vue sur la ville et les tours Petronas.
Vous pouvez même vous baigner dans la belle piscine avec la vue sur la ville. Devant nous de dresse les deux grandes tours jumelles Pétronas.
Nous commandons deux bières et contemplons les deux tours et la ville en effervescence. Les grues de construction sont partout, une, deux, trois, trente au minimum, l’économie tourne a fond ici. Nous avons le sourire aux lèvres, une étape majeure de notre voyage se termine ici. L’Asie aura été une merveilleuse aventure haute en couleur, saveurs et rencontres. Treize mille kilomètre de rouler dans cette superbe partie du monde. Nous suggérons à tous les amoureux du vélo d’y venir sans hésitation. Pour nous, nous y reviendrons sans aucun doute.
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