Wild Camping à El-Jadida, 49 km
20 janvier
Notre nuit sur la plage a été mouvementée. Nous avons été réveillés pas un groupe d'hommes qui sont débarqués de deux camions à minuit. Nous sommes figés dans nos sacs de couchage. Nous avons la trouille. Ils ont tous des pelles et ils se mettent à creuser la dune de sable pour la déposer sur la route. La pleine lune nous éclaire et nous pouvons facilement les voir. Et cela est réciproque. Ils ne semble aucunement intéressés par nous. Je tente de rassurer Lysanne, et moi aussi, que s'ils voulaient nous voler, ils seraient déjà venus nous voir. Le pelletage continue pour un bon 30 minutes. Ils chargent le sable dans le camion et celui-ci repart avec la moitié des hommes. Ce manège recommence de plus belle une heure plus tard. Ils finissent par partir, après avoir chargé 3 ou 4 camions. Le lendemain nous nous réveillons sur notre plage de rêve avec cette vue exceptionnelle.
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| De Wild camp à El Jadida 2011-01-20 |
Tout de suite, nous partons voir le travail des hommes d'hier soir. Mais ils ont fait des trous immenses dans la dune! Ils sont venus voler du sable. Pauvre plage, en plus d'être souillée de vidange elle se fait mutiller.
Quelle route achalandée à l'approche d'El-Jadida, c'est pire que Marrakesh. Les camions roulent à haute vitesse et l'accotement de la route est à moitié détruit. Il faut faire preuve de grande vigilance. Nous roulons à travers un parc industriel où les cheminées crachent de terribles rejets dans l'air. La végétation est couverte d'une pellicule blanchâtre et il y a un smog gris/jaune qui nous enveloppe. Ouach! À la sortie de ce parc nous rencontrons nos deuxièmes cyclotouristes, Shannon et Peter.
Originaire du Yukon, ils viennent d'arriver au Maroc. Ils y passeront un mois, bien au chaud, loin des -40 degrés de leur départ.
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| De Wild camp à El Jadida 2011-01-20 |
Originaire du Yukon, ils viennent d'arriver au Maroc. Ils y passeront un mois, bien au chaud, loin des -40 degrés de leur départ.
El-Jadida, bonjour. Nous trouvons rapidement le petit hôtel qui nous avait été recommandé. La cité portugaise est à la porte, c'est la chose à voir ici.
Mais avant, il faut remplir nos estomacs. Au petit resto du coin nous mangeons un excellent ragoût de fèves blanches avec poulet, que c'est bon. Lysanne en aurait bien mangé 2 assiettes, surtout qu'à 13 dirhams l'assiette c'était pas cher. Bref, la cité portugaise c'est deux choses, les remparts et la citerne. Les remparts sont agréables à marcher et offrent de beaux points de vue sur la mer et sur la ville. La citerne est impressionnante par ses colonnes et son puit de lumière au centre, qui éclaire l'endroit. Comme nous sommes en saison morte, nous sommes seuls à l'intérieur et nous nous amusons avec l'écho. Cet endroit a souvent été utilisé pour des tournages cinématographiques, comme Othello.
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| De Wild camp à El Jadida 2011-01-20 |
Mais avant, il faut remplir nos estomacs. Au petit resto du coin nous mangeons un excellent ragoût de fèves blanches avec poulet, que c'est bon. Lysanne en aurait bien mangé 2 assiettes, surtout qu'à 13 dirhams l'assiette c'était pas cher. Bref, la cité portugaise c'est deux choses, les remparts et la citerne. Les remparts sont agréables à marcher et offrent de beaux points de vue sur la mer et sur la ville. La citerne est impressionnante par ses colonnes et son puit de lumière au centre, qui éclaire l'endroit. Comme nous sommes en saison morte, nous sommes seuls à l'intérieur et nous nous amusons avec l'écho. Cet endroit a souvent été utilisé pour des tournages cinématographiques, comme Othello.
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Le centre-ville est agréable et plein de vie. Les marocains sont relax ici.
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