Les Krazy Kanak’s
Du 16 au 19 juin
Sous les conseils de Stéphane, nous partons de Lausanne en
suivant les bords du lac Léman avant de grimper dans les vignobles pour suivre
la route de la petite corniche. Avant de partir nous téléphonons Alain qui va
venir nous rejoindre quelque part sur la route. Il fait un temps extraordinaire
et sans nuage, les montagnes sont bien dégagées et le bleu du lac est
magnifique. A voir le nombre de cyclistes sur la route, nous voyons que tous
attendait patiemment ce beau samedi. La route de la petite corniche est de
toute beauté.
Tous les virages et toutes les grimpées sont prétextes à
s’arrêter pour prendre une photo, un vidéo. C’est si beau que nous mettons près
de deux heures, et quelques deux cent photos, pour faire moins de vingt
kilomètres! À Vevey nous croisons Alain, pour lui il est facile de nous
reconnaître et pour nous, le seul cri :’’Ah! Mais, ce sont mes Krazy
Kanaks’’ qui nous fait arrêter.
Depuis notre rencontre en Thaïlande, nous avons
tant à nous raconter que nous prenons rapidement une pause pour une petite
boisson fraîche et un sandwich avant de continuer. Bien évidement nous
pourrions rouler pépère dans la plaine jusque chez lui mais, il nous propose de
faire deux petites bosses, question de voir un peu le paysage. La première bosse est sympa, pas trop
agressive. Nous roulons dans les vignobles d’Aigle et les vues sur les ‘’dents
du Midi’’ sont à couper le souffle.
La deuxième bosse, si on peut dire bosse,
est drôlement plus dure, les pourcentages sont extrêmes et nous montons à la
vitesse grand escargot. Arrivé au village de Verschiez, commence la descente qui est complètement ouverte sur
la plaine, les montagnes et le château d’Aigle.
Un autre paysage carte postale
que jamais nous aurions vu si nous étions resté dans la plaine. Enfin, il reste
une dernière grimpée de trois kilomètres avec un pourcentage moyen de 10% pour
finalement arriver chez Alain. C’est excessivement dur, nous sommes à bout de
force mais Alain est là qui nous encourage en nous disant que sa douce, Jovita,
nous attend avec un super spaghetti bolognaise à la maison. Une chance que nous
t’aimons JuJu!!! La maison d’Alain et Jovita est dans une impasse, au fond du
bois. Un vrai paradis dans la nature. Une
super maison dessiné et bâti par Alain dans un magnifique aménagement paysager,
le tout entouré de forêt. Tout simplement parfait. Chose promise, Jovita nous
attends avec un jus bien glacé et un excellent spaghetti que nous engloutissons
avec deux bouteilles de vin. Ouf! Il nous faut un roupillon pour digérer tout
ça avant de continuer la fête ce soir avec son bon ami, Bruno et sa copine,
Sylvie, qui vient du Québec. Qu’est-ce que nous avons ri, bu et mangé. Le dodo
est grandement bienvenu.
GPS de Lausanne à Fenalet-sur-Bex, 59km
Le 17, dimanche matin. Après cinq cafés, une marche sur le
domaine et la finale au tennis, nous partons pour une randonnée à la montagne,
au lac de Taney.
Avec le 4x4 d’Alain nous pouvons monter jusqu’au pied de la
piste, ce qui nous sauve une bonne heure de marche bien ordinaire dans le bois.
Ici, quelques Suisses ont leur résidence secondaire, c’est bien joli mais, en
plein été, pas sure si c’est si idyllique que ça avec tous les touristes qui
doivent passer…. La randonnée fait le tour du lac à l’eau verte turquoise des
glaciers. Les montagnes environnantes sont verdoyante et avec peu de
végétation.
Nous terminons notre marche au café et nous dégustons une meringue
double crème. C’est un peu cochon comme dessert, il s’agit de meringue que l’on
pense dans la crème fraîche à 70% de matière grasse. Pour sucrer un peu le
tout, de petits fruits en compote ou un peu de caramel. C’est bon à s’en lécher
les doigts! En redescendant nous arrêtons chez Bruno et Sylvie ou nous nous
invitons pour le souper. Bruno propose d’aller voir le coucher de soleil à la
plage de l’Empereur.
Imaginez-vous que Bruno a deçà quelques années, fait un
écriteau en bon et due forme avec le nom ‘’Plage de l’Empereur’’ avec ses
initiales et celles de ses filles en petit caractère en dessous. L’écriteau est
toujours là et maintenant tous les habitants vont à la plage de l’Empereur!!!
Au bord du lac, quand on regarde les petites collines du côté de Vevey et
Lausanne, nous pourrions quasiment dire que nous sommes au Québec. Il est tard
quand nous rentrons et sans trop tarder nous allons tous nous coucher.
Le 18 juin, lundi. Alain quitte de bonne heure pour le
bureau mais vient quand même dîner avec nous. En après-midi nous sommes seuls.
Louis nettoie et entretien les vélos pendant que Lysanne met le site à jour.
Évidement cette journée de repos ne serait pas complète sans un roupillon que nous faisons avant le retour d’Alain et
Jovita.
Malgré la chaleur, nous mangeons une vraie fondue suisse avec un petit
coup du mieux quand nous commençons à être pleins. Le coup du mieux est comme
un trou normand mais, la différence est qu’ici on trempe son bout de pain dans
le kirsh avant de le tremper dans la fondue.
C’est bon, fort et oui, ouvre
l’appétit. Tout en mangeant nous regardons les photos du voyage d’Alain. Que de
bons souvenirs de l’Asie. Trop plein nous nous couchons malgré tout car il se
fait tard.
Le 19 juin, mardi. Après quatre jours de beau soleil, le
temps gris est de retour. Pleuvra-t-il? Il est difficile de savoir. Alain nous
accompagnera jusqu’à Évian-les-Bains. Cette fois, on reste dans a plaine et on
roule vite. Les montagnes sont en arrière de nous et il n’y a pas de beau
paysage. Pour les derniers kilomètres nous longeons le lac avec une vue sur
Lausanne. La route est passablement achalandée, c’est la nationale. Avec un
pincement au cœur nous traversons notre dernière frontière. Ça sent vraiment la
fin…Une fois à Évian, nous prenons un dernier lunch avec Alain avant de faire
notre au revoir. Que de bon temps nous avons passé chez lui avec Jovita. Nous
avons été reçu comme des rois, espérons qu’un jour ils viennent au Québec pour
les remercier grandement. De nouveau seul, nous continuons notre route jusqu’à
Thonon-les-Bains ou nous faisons un peu d’épicerie en provision des prochains
jours. La route est une vraie catastrophe, il y a beaucoup de circulation et
celle-ci nous frôle assez souvent, ce n’est pas le temps de se faire piquer par
une guêpe, n’est-ce pas Louis? Une fois sorti de Thonon, la route pour le col
de Gets commence. Nous ne voulons pas
trop grimpé, nous trouvons un bel endroit juste sur le bord de la rivière. En
soirée, nous entendons du bruit… qui est là? C’est papa et fiston qui font
aussi du bivouac et plante leur tente à côté de la nôtre! GPS de
Fenalet-sur-Bex à Thonon, 65km
1 commentaire:
Salut,
Content de voir que votre voyage vous réserve encore plein de bonnes surprises !! Et il en viendra encore j'en suis certain.
Ici en Belgique, il pleut, il fait beau, il pleut, il fait beau, il pleut... il pleut... il fait beau,
bref, un temps belge :-)
Marie-Aline a décidé d'aller voir si le soleil ne pointait pas le bout de son nez en Turquie (enfin, elle va suivre des conférences là-bas, pourvu qu'elle profite le soir ! ) et moi, ce samedi, j'ai décidé d'aller faire un peu de sport dans des marches d'escaliers pour un défi lancé par une asbl pour les mal-voyants (j'ai fais +/- 40 montées de 374 marches et ça use + que les souliers).
Sinon, juste avant tout ça, nous avons accueillit Amelia. Une cyclo qui nous vient de Californie, qui est arrivée à Amsterdam en avion et qui se dirige maintenant vers la France.
Voilà pour les petites nouvelles d'un petit coin, d'un petit pays que vous avez traversé.
C'est super chouette de voir vos photos de Suisse car, comme on y est allé avec Marie-Aline, on repense un peu à nos moments aussi.
Bonne continuation !
Et au fait, merci pour la découverte de Ariane Moffatt... j'écoute bcp la chanson "se perdre" :-)
Amicalement,
Christophe.
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