Vitoria à en arrière d’une église pour se protéger du vent, 63 km, 914mètres
3 octobre
La nuit n’a pas été réparatrice, notre hôtel est en plein centre-ville et les gens ont fêté toute la nuit, des vrais fêtards ces espagnols. Bref, nos valises étaient déjà faites de la veille et nous avons bien hâte de partir. Notre destination finale devait être Burgos mais le vent en a décidé autrement. Nous avions le choix aujourd’hui entre 3 itinéraires, à la dernière minute nous décidons de prendre la route dans les montagnes. Allons voir ce que celle-ci va offrir.
Le vent est déjà bien présent mais, on ne le ressent pas vraiment dans les montées. Une première montée se fait dès le départ, aie aie aie, les jambes sont pas réchauffées. La descente se fait dans la vallée et la vue des montagnes et des petits villages est bien belle. Nous pensons que la Toscane peut ressembler un peu à ça, il va falloir aller voir! Deuxième montée, les jambes répondent très bien et les paysages sont majestueux. Et finalement, une troisième montée, nous basculons au sommet du col à plus de 900 mètres d’altitude et nous avons l’agréable surprise de voir que nous sommes dans le Rioja.
Et la vue du sommet sur la plaine est à couper le souffle. Nous devons vous dire que depuis notre départ ce matin, la température est très fraiche disons 12c. Enfin notre récompense, la descente du sommet jusque dans la vallée, nous en profitons pour prendre plein de photos et de vidéos. On ne se fatigue pas de cette superbe vue. Aussi, plus on descend plus le temps se réchauffe, il fait facilement 25 degrés à la base. La vallée ou le plateau du Rioja est vraiment un micro climat. La ville principale du Rioja est Haro, on
spot le terrain de foot pour casser la croûte. Bel endroit tranquille, pourquoi pas? Et la porte est ouverte. Nous remarquons que le vent se lève mais, nous n’en faisons pas de cas et nous prenons notre temps pour le lunch. Quand nous arrivons pour partir nous remarquons que la porte est fermée et cadenassée! Oups! Avec nos quelques mots d’Espagnol, on réussit à interpeler quelqu’un pour lui demander de l’aide. Mais, nous sommes dimanche et l’Espagne est pire que la France et tout est vraiment fermé . Le gentil monsieur ne voyant personne sur les lieux qui aurait une clé, téléphone la police et la police téléphone le key master. Au bout d’une demie-heure, nous sommes prêts à reprendre la route mais, le vent a encore pris de l’ampleur. Nous avançons très difficilement, nous avons le vent plein nez et il est difficile de rouler à plus de 10 km/h! Le vent est si fort qu’il nous tasse vers le fossé. Nous constatons qu’il sera impossible de rejoindre Burgos et qu’il faut se trouver un endroit où faire dodo. Et, il faut que cet endroit soit à l’abri du vent car celui-ci souffle à près de 60 km/h selon nos estimés très scientifiques. L’endroit trouvé se situe derrière l’église, encore une fois, nous essayons de planter notre tente. Le sol est dur comme de la roche. Nous n’avons pas d’autre choix que de rester car il est près de 18h00 et le jour descend. La pression monte car la tente n’est toujours pas montée et le vent souffle avec des rafales. Nous finissons à tendre la tente avec une panoplie de cordes attachées au banc de parc et nous utilisons nos vélos pour faire tenir le reste de la tente. Nous cuisinons notre souper à l’abri et puis dodo. Comment va être la nuit?
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