7 octobre 2010

Ponferrada à Lorouco, 78 km, 725 mètres

Ponferrada à Lorouco, 78 km, 725 mètres

7 octobre

Ce matin nous sommes gâtés, le petit déjeuner vient avec la chambre. Nous sommes arrivés hier soir sous la pluie et tard. Le premier arrêt fût au McDo, où l’on prend notre habituel, une grosse frite avec un coke. Pendant ce temps, on profite de leur connexion WiFi, et nous en avons profité pour réserver notre chambre au merveilleux hôtel Madrid avec un tarif internet. Une bonne économie. Donc, après le petit déjeuner nous sommes partis dans la grosse brume, c’est à peine si on pouvait voir à 5 pieds devant nous! Nous sommes assez haut dans les montagnes, 800 mètres, mais le temps est chaud et humide.

De Ponferrada à Lorouco 2010-10-07


À la première montée, le temps se dégage et nous finissons par voir les montagnes et les vallées. Nous sommes dans la région de La Galice et les paysages sont très beaux. Lors de notre montée nous apercevons beaucoup d’arbres fruitiers : poires, figues, pommes et aussi pommes grenade. Louis en cueille une mais, elle n’est pas mûre, idem pour les figues. 

De Ponferrada à Lorouco 2010-10-07

Enfin, le soleil se pointe le bout du nez ce qui fait augmenter la température considérablement. Nous enlevons une première couche. L’été est encore avec nous, il fait environ 25 degrés. Le reste de la journée nous avons roulé dans le fond de la vallée le long de la rivière Sil. D’un côté nous avions la rivière et de l’autre les falaises, magnifique. Mais, le vent a recommencé à souffler…et nous mettons vite nos espoirs de nous rendre à Ourense de côté. Surtout qu’après la ville d’O Rua, la montée a aussi repris du service et qu’il y a de gros nuages noirs dans le ciel. Dans le petit village de Lorouco, Louis sort son dialecte espago/quebécois/italien, et, aussi surprenant que cela puisse paraître, il se fait comprendre. Il me fait rire à tous les jours car, il a le don d’inventer des mots, peut-être devrait-il poser sa candidature, lui aussi, au Cirque du Soleil? Bref, un gentil monsieur nous pointe le terrain vague du village et dit, selon ce que l’on a pu comprendre, que pour une nuit, il n’y avait pas de problème. Le terrain est un peu croche et pas mal à la vue de tous mais à l’abri du vent. C’est surtout ça qui compte.


De Ponferrada à Lorouco 2010-10-07
Car il souffle en titi. Ce soir nous prenons donc notre apéro et notre souper avec une magnifique vue sur les montagnes.

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