15 février 2012

Pak Bara à Ko Bulon, 0km

GRRRRR!

15 février

Le port n’est qu’à trois kilomètres du resort. Nous prenons notre temps pour déjeuner et faire quelques achats comme une bouteille de rhum, très agréable pour l’apéro sur la plage. Le bateau quitte le port à 12h30 et le trajet prend en ‘’speed boat’’ seulement 30 minutes. Mais avant tout, il faut acheter nos billets. Les revendeurs de billet sont légion ici. Les prix sont tous les mêmes, 450baths (15$) par personne. Mais  faut voir la figure de la préposé quand nous luis disons que nous avons deux vélos! Alors la négo commence vraiment. Ils veulent 300 bath pour chaque vélo. Ceci est exorbitant et inacceptable. Nous finissons par payer 100bahts de plus, pour un grand total de 1000baths (35 $) pour nous deux avec nos vélos. Il faut préciser que le ‘’cartel’’ des bateaux ici fait rage depuis de nombreuses années. Et, les longtail se sont ralliés à ce cartel et demandent maintenant le gros prix pour de court trajet.

De Pak Bara à Ko Bulon 2012-02-15




Le touriste moyen qui vient ici de 2 jours à 1 semaine ni voit que du feu et paye des montants faramineux. Les Thaïs sont mort de rire de voir tous ces touristes qui payent sans rien dire et en profite donc  pour augmenter les prix considérablement à chaque année. Les prix ont plus que doublé en trois ans seulement! Les Thaï prennent le beurre à la pelle comme on dit chez nous. La religion des Thaïs à changer ici du bouddhisme à l’ultra capitalisme.

L’embarquement sur le bateau fait, nous partons charger à bloc de touristes pour Ko Bulon. La mer est calme le trajet est parcouru en seulement 30 minutes. Arrivé à proximité de l’ile, à environ deux cent mètres de la plage, le bateau arrête. Nous voyons deux longtails Thaï arrivé. Nous transférons tout le monde et les  bagages dans ces tout petit bateau. Nos vélos sont sur le dessus des valises et trop proche, à nos yeux, de la mer. Nous sommes nerveux et ne comprenons pas pourquoi tout ce bordel. Normalement comme sur les autres plages que nous avons vues, les speedboat reculent et déposent les gens directement sur la plage. Bien nous avons eu notre réponse. Une fois sur le petit bateau, nous avançons de vingt mètres et puis nous arrêtons entre le gros bateau et la plage. Le conducteur Thaï du bateau nous dit qu’il faut payer cinquante baths par personne pour le transport sur la plage!!!!!!!!!!!!  La moitié des moutons touristes payent sans rien dire. Nous et quatres autres personnes outrées par cette arnaque flagrante refusons catégoriquement. Non mais, nous avons déjà payé bien cher pour le transport jusqu’ici. La compagnie de bateau nous dit quel nous transporte jusqu’à l’ile pas jusqu’en mer et par la suite bien voilà, arrangez- vous. Nous sommes les six fous de rage de ce faire volé tout simplement. Car, il n’y a que les touristes qui paient, la seule Thaï sur le bateau ne paie pas. C’est vraiment de l’arnaque pur et simple!  Après quinze minutes de sérieuse engueulade avec les arnaqueurs, le capitaine du gros bateau et un certain conard touriste-mouton, la majorité des payeurs sautent dans un autre longtail, laissant les irréductibles derrière. Louis fini par payer, malgré les protestations de Lysanne, en leur disant haut et fort qu’ils sont des arnaqueurs et voleurs qui profitent des touristes. Il ne reste que deux touristes dans le bateau qui refusent absolument de payé les voleurs. Ils y resteront encore vingt minutes sans payer puis seront reconduits gratuitement sur la plage.

Malgré la beauté de la plage de sable blanc, de l’eau turquoise et des nombreux cocotiers, nous voyons que du noir. Ce premier accueil sur l’île nous laisse un goût très amer. Que seront les prix ici? Nous savons par nos amis Petra et Martin, qu’il y a possibilité de camper sur la plage, sur le terrains de l’école. Vu que notre super tente a été confortable hier, nous ne visitons aucun bungalow et nous nous rendons directement à l’école. Le directeur nous indique bien gentiment ou l’on peut mettre notre tente, l’endroit est parfait. Le seul problème est que pour les douches et les toilettes, il faut aller au resort cinq étoiles à côté. Avant de planter notre tente nous rencontrons nos voisins de tente et de hamac. Ceux qui campent sont un couple d’allemand avec leur petite fille de neuf mois. Et, dans les hamacs, ce sont des retraités italiens qui passent leur hiver au soleil. Ils sont si bronzé qu’ils sont hyper ratatinés, très chic dans leur speedo et bikini… Notre tente est plantée à l’ombre sous d’énormes pins face à la mer turquoise. À moins de payer cher, aucun bungalow ne vous offre une aussi belle vue pour le prix. Mais, faut être prêt à faire certaine concession.Comme nous sommes un peu fou le choix est vite fait...

Pour notre premier soirée sur l’île, nous irons manger à un petit resto de ‘’chaole’’, des gypsies de la mer, qui se spécialise dans rien d’autre que le poisson grillé au BBQ. Le thon frais et les calamars que nous mangeons sont excellents.

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