Ma blonde et les poissons
Du 16 au 25 février
Pour nos dix jours de vacances nous nous sommes endormis et réveillés au son de la mer et des vagues. De notre tente nous avions les plus beau lever de soleil, nul besoin de se déplacer. À chaque matin, dès les premières lueurs du jour, nous nous asseyons dans notre tente et nous regardions le soleil, tel une grosse boule de feu, sortir des montagnes. Une fois le spectacle terminé, soit que nous nous recouchions, soit que nous allions nous baigner ou soit que nous nous levions pour aller prendre le petit-déjeuner au Bulone Resort ou au bord de notre tente. Ensuite, c’était la grosse relaxe. Nous passions nos journées à lire, à se baigner, à faire du snorkelling et à tout simplement contempler la mer turquoise et la beauté de l’île.
Quand venait l’heure du lunch, soit que nous retournions au Bulone Resort, qui avait un très beau et très cher resto sur le bord de l’eau ou soit que nous montions au Jungle Hut, qui se trouvait dans la montagne, à une dizaine de minutes à pied de la plage, et qui faisait une excellente salade de papaye verte. L’après-midi se passait comme le matin, lecture, baignade et une petite marche sur la plage de fin sable blanc à ramasser des yeux de Sheiba, un fort joli coquillage. Vers dix-sept nous sortions le rhum pour l’apéro qui se prenait avec les voisins de tente. Dès les premiers jours, nous avons élu le Jungle Hut comme notre resto de choix, bon prix, bonne qualité et bonne portion.
Ko Bulon est une petite île qui se marche facilement, en l’espace de quinze minutes on est déjà de l’autre côté. Avec seulement onze resort d’une dizaine de bungalow chacun, l’atmosphère sur l’île est très convivial et très relaxe. Pas d’endroits de party, que deux petits bars tranquille avec de la bonne musique. Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas possibilité d’agrandissement et de développement futur sur l’île car elle fait partie du parc national.
Ici la qualité de l’eau est extraordinaire, d’un bleu cristal totalement transparent, comme dans les cartes postales sans retouche ‘’photoshop’’.
De la plage, la barrière de corail est visible et facile d’accès. Quelques minutes de nage suffisent pour la rejoindre. Mais quel spectacle, ici le corail n’est pas tout mort, heureusement. Nous pouvons observer de très près de grandes forêts de coraux aux pointes toutes bleues, blanches ou roses. Ou bien des belles anémones verte ou vit le petit poisson orange et blanc si mignon, ‘’Némo’’. Et là, nous voyons un poisson rare, qui ressemble à un ange. Muni de plusieurs larges nageoires en forme d’ailes, il se déplace tranquillement avec grâce. Attention celui-ci est extrêmement vénéneux. Je ne vous parlerai pas des dizaines d’autre variétés que nous voyons tout aussi beau. Nous ressortons de l’eau les yeux remplis de toutes ces beautés. Vraiment une super expérience de contemplation. Merci Ko Bulon.
Évidemment, la semaine aurait été bien plate si nous n’avions pas de petites anecdotes à raconter… Comme les trois soirs de gros orages. Le premier soir, nous soupions avec Jacob et Bea, un couple d’Espagnol que nous avons rencontré sur le bateau quand les premiers éclairs ont commencés. Et, ce soir-là, le service était vraiment catastrophique, l’orage progressait plus vite que les assiettes qui sortait de la cuisine. Une heure et demie plus tard, Lysanne reçoit son assiette! Elle mange en catastrophe sans attendre les autres, l’assiette sitôt finie, elle court à la tente pour la protéger avec nos ponchos chinois. Louis arrive dix minutes après. L’orage est fort mais, il vente peu. La tente tient le coup. Ouf! Le lendemain, prise deux de l’orage.
Celui-ci arrive plus tôt qu’hier et, à côté de notre tente il y a un abri avec une bâche. Nous déménageons notre tente dès les premiers coups de tonnerre. Une première averse tombe avant le souper. La tente tient toujours, la bâche aide beaucoup. Sentant qu’un deuxième orage se prépare, nous allons souper pas trop loin. En retournant vers notre tente, une légère pluie commence et le ciel s’éclaircit de magnifiques éclairs. Soudain, un gros vent chaud et salin vient nous fouetter le visage. Il n’y a plus de temps à perdre. Nous courons jusqu’à la tente. Elle tient toujours. Lysanne rentre à l’intérieur tandis que Louis court porter main forte à nos amis Allemands qui luttent pour garder la tente au sol. Il vente et pleut si fort que nous voyons à peine devant nous et, rapidement le sol n’est plus capable de drainer toute cette eau. Les Allemands ont fui leur tente pour aller se réfugier au Marina Resort. Notre tente tient toujours mais, il y a un lac en-dessous du plancher. Nous mettons toute nos choses dans des sacs de vidange et ont fui, nous aussi, vers le Marina Resort rejoindre nos amis. Pendant une heure l’orage tombe sur l’île.
Le tonnerre répond aux éclairs sans perdre une seconde, la pluie tombe très fort. Et, finalement, tout s’arrête. Lysanne va voir si la tente est correct et si nous pouvons coucher là ce soir. Eh bien, imaginez-vous donc que notre tente à dix dollars a tenu le coup et qu’il n’y avait aucune infiltration d’eau. Super! Et, comme dit l’adage, jamais deux sans trois, nous essuyons un troisième orage en autant de jour. Malgré la superbe journée ensoleillée, le ciel c’est rapidement couvert en fin d’après-midi. Nous pouvions très bien voir la progression de l’orage. Avec l’eau turquoise et les nuages noirs, l’effet visuel était saisissant. Les éclairs nous offre encore un beau spectacle. L’orage tombe à la fin de notre repas. Le vent souffle fort et tous les gens au resto sont complètement trempés, nous, avec nos imper, nous faisons pas mal de jaloux. Il pleut, tonne et éclair pendant près d’une heure. Impossible de sortir pour aller voir notre tente, sereinement nous regardons la tempête en souhaitant que tout aille pour le mieux à notre campement. Nous ne perdons pas une minute quand les dernières gouttes tombent. Notre tente ne finira pas de nous surprendre, elle est encore bien droite et sèche!
Il faut aussi vous parler de notre voisin Philippe. Un habitué de l’île qui vient y passer six mois par année pour se sauver de l’hiver breton et toujours habillé seulement d’un minuscule string. Au fil des onze derniers hivers, il c’est emménagé un petit coin bien à lui sur le bord de la plage. Il a même un coin dinette, décoré avec de belles plantes, ou il se cuisine son déjeuner!
À notre cinquième jour de camping, Rémi et Shékina sont venus planter leur tente à côté de la nôtre.
Un sympathique couple de Français en voyage en Asie pour six mois. Tous deux ouvriers saisonniers en restauration sur le bord du lac Leman, ils profitent donc de l’hiver pour voyager. C’est vraiment un style de vie que nous aimerions adopter…
Finalement, après onze jours sur cette île paradisiaque, nous devons retourner vers le continent. Au matin du départ, tous nos nouveaux amis sont venus nous saluer. Macte et Maike, nos Allemands,
nous invitent chez eux à Hambourg; Rémi et Shékina à Perrignier et Martin et Petra à Frankfurt. Au nombre d’invitation que nous avons, il faudrait passer plus que trois mois en Europe!
Les vélos et les sacoches sur le bateau, nous saluons une dernière fois nos amis et regardons l’île disparaître à l’horizon avec beaucoup de nostalgie.
Du 16 au 25 février
Pour nos dix jours de vacances nous nous sommes endormis et réveillés au son de la mer et des vagues. De notre tente nous avions les plus beau lever de soleil, nul besoin de se déplacer. À chaque matin, dès les premières lueurs du jour, nous nous asseyons dans notre tente et nous regardions le soleil, tel une grosse boule de feu, sortir des montagnes. Une fois le spectacle terminé, soit que nous nous recouchions, soit que nous allions nous baigner ou soit que nous nous levions pour aller prendre le petit-déjeuner au Bulone Resort ou au bord de notre tente. Ensuite, c’était la grosse relaxe. Nous passions nos journées à lire, à se baigner, à faire du snorkelling et à tout simplement contempler la mer turquoise et la beauté de l’île.
De Ko Bulon 2012-02-19 |
De Ko Bulon 2012-02-19 |
Quand venait l’heure du lunch, soit que nous retournions au Bulone Resort, qui avait un très beau et très cher resto sur le bord de l’eau ou soit que nous montions au Jungle Hut, qui se trouvait dans la montagne, à une dizaine de minutes à pied de la plage, et qui faisait une excellente salade de papaye verte. L’après-midi se passait comme le matin, lecture, baignade et une petite marche sur la plage de fin sable blanc à ramasser des yeux de Sheiba, un fort joli coquillage. Vers dix-sept nous sortions le rhum pour l’apéro qui se prenait avec les voisins de tente. Dès les premiers jours, nous avons élu le Jungle Hut comme notre resto de choix, bon prix, bonne qualité et bonne portion.
Ko Bulon est une petite île qui se marche facilement, en l’espace de quinze minutes on est déjà de l’autre côté. Avec seulement onze resort d’une dizaine de bungalow chacun, l’atmosphère sur l’île est très convivial et très relaxe. Pas d’endroits de party, que deux petits bars tranquille avec de la bonne musique. Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas possibilité d’agrandissement et de développement futur sur l’île car elle fait partie du parc national.
De Ko Bulon 2012-02-24 |
Ici la qualité de l’eau est extraordinaire, d’un bleu cristal totalement transparent, comme dans les cartes postales sans retouche ‘’photoshop’’.
De Ko Bulon 2012-02-18 |
De Ko Bulon 2012-02-18 |
De la plage, la barrière de corail est visible et facile d’accès. Quelques minutes de nage suffisent pour la rejoindre. Mais quel spectacle, ici le corail n’est pas tout mort, heureusement. Nous pouvons observer de très près de grandes forêts de coraux aux pointes toutes bleues, blanches ou roses. Ou bien des belles anémones verte ou vit le petit poisson orange et blanc si mignon, ‘’Némo’’. Et là, nous voyons un poisson rare, qui ressemble à un ange. Muni de plusieurs larges nageoires en forme d’ailes, il se déplace tranquillement avec grâce. Attention celui-ci est extrêmement vénéneux. Je ne vous parlerai pas des dizaines d’autre variétés que nous voyons tout aussi beau. Nous ressortons de l’eau les yeux remplis de toutes ces beautés. Vraiment une super expérience de contemplation. Merci Ko Bulon.
De Ko Bulon 2012-02-18 |
Évidemment, la semaine aurait été bien plate si nous n’avions pas de petites anecdotes à raconter… Comme les trois soirs de gros orages. Le premier soir, nous soupions avec Jacob et Bea, un couple d’Espagnol que nous avons rencontré sur le bateau quand les premiers éclairs ont commencés. Et, ce soir-là, le service était vraiment catastrophique, l’orage progressait plus vite que les assiettes qui sortait de la cuisine. Une heure et demie plus tard, Lysanne reçoit son assiette! Elle mange en catastrophe sans attendre les autres, l’assiette sitôt finie, elle court à la tente pour la protéger avec nos ponchos chinois. Louis arrive dix minutes après. L’orage est fort mais, il vente peu. La tente tient le coup. Ouf! Le lendemain, prise deux de l’orage.
De Ko Bulon 2012-02-19 |
Celui-ci arrive plus tôt qu’hier et, à côté de notre tente il y a un abri avec une bâche. Nous déménageons notre tente dès les premiers coups de tonnerre. Une première averse tombe avant le souper. La tente tient toujours, la bâche aide beaucoup. Sentant qu’un deuxième orage se prépare, nous allons souper pas trop loin. En retournant vers notre tente, une légère pluie commence et le ciel s’éclaircit de magnifiques éclairs. Soudain, un gros vent chaud et salin vient nous fouetter le visage. Il n’y a plus de temps à perdre. Nous courons jusqu’à la tente. Elle tient toujours. Lysanne rentre à l’intérieur tandis que Louis court porter main forte à nos amis Allemands qui luttent pour garder la tente au sol. Il vente et pleut si fort que nous voyons à peine devant nous et, rapidement le sol n’est plus capable de drainer toute cette eau. Les Allemands ont fui leur tente pour aller se réfugier au Marina Resort. Notre tente tient toujours mais, il y a un lac en-dessous du plancher. Nous mettons toute nos choses dans des sacs de vidange et ont fui, nous aussi, vers le Marina Resort rejoindre nos amis. Pendant une heure l’orage tombe sur l’île.
De Ko Bulon 2012-02-19 |
Le tonnerre répond aux éclairs sans perdre une seconde, la pluie tombe très fort. Et, finalement, tout s’arrête. Lysanne va voir si la tente est correct et si nous pouvons coucher là ce soir. Eh bien, imaginez-vous donc que notre tente à dix dollars a tenu le coup et qu’il n’y avait aucune infiltration d’eau. Super! Et, comme dit l’adage, jamais deux sans trois, nous essuyons un troisième orage en autant de jour. Malgré la superbe journée ensoleillée, le ciel c’est rapidement couvert en fin d’après-midi. Nous pouvions très bien voir la progression de l’orage. Avec l’eau turquoise et les nuages noirs, l’effet visuel était saisissant. Les éclairs nous offre encore un beau spectacle. L’orage tombe à la fin de notre repas. Le vent souffle fort et tous les gens au resto sont complètement trempés, nous, avec nos imper, nous faisons pas mal de jaloux. Il pleut, tonne et éclair pendant près d’une heure. Impossible de sortir pour aller voir notre tente, sereinement nous regardons la tempête en souhaitant que tout aille pour le mieux à notre campement. Nous ne perdons pas une minute quand les dernières gouttes tombent. Notre tente ne finira pas de nous surprendre, elle est encore bien droite et sèche!
Il faut aussi vous parler de notre voisin Philippe. Un habitué de l’île qui vient y passer six mois par année pour se sauver de l’hiver breton et toujours habillé seulement d’un minuscule string. Au fil des onze derniers hivers, il c’est emménagé un petit coin bien à lui sur le bord de la plage. Il a même un coin dinette, décoré avec de belles plantes, ou il se cuisine son déjeuner!
À notre cinquième jour de camping, Rémi et Shékina sont venus planter leur tente à côté de la nôtre.
De Ko Bulon 2012-02-25 |
Un sympathique couple de Français en voyage en Asie pour six mois. Tous deux ouvriers saisonniers en restauration sur le bord du lac Leman, ils profitent donc de l’hiver pour voyager. C’est vraiment un style de vie que nous aimerions adopter…
Finalement, après onze jours sur cette île paradisiaque, nous devons retourner vers le continent. Au matin du départ, tous nos nouveaux amis sont venus nous saluer. Macte et Maike, nos Allemands,
De Ko Bulon 2012-02-25 |
nous invitent chez eux à Hambourg; Rémi et Shékina à Perrignier et Martin et Petra à Frankfurt. Au nombre d’invitation que nous avons, il faudrait passer plus que trois mois en Europe!
Les vélos et les sacoches sur le bateau, nous saluons une dernière fois nos amis et regardons l’île disparaître à l’horizon avec beaucoup de nostalgie.
1 commentaire:
C'est bien beau tout ca, mais vous ometez de preciser un detail de grande importance...
He oui chers amis, sous son air angelique, louis cache une ame diabolique... Une nuit il a oser commettre un acte d'une grande cruaute, il a, avec la complicite d'un criminel dont je tairais le nom,mis un bernard l'hermite dans les flammes d'un feu et l'a MANGER...
sans aucune pitie...
pauvre bete...
ASSASSIN!!!!!
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