5 juillet 2012

Briançon à Sault, 116km


Le repos

1, 2, 3, 4 et 5 juillet

Mais quel joli son qu’est la pluie sur notre tente ce matin. Louis avait bien lu les prévisions météo. Notre train pour Sisteron ne part qu’à treize heures, nous pouvons donc flâner un peu. Évidement nous paquetons tout notre matériel sous la pluie en espérant que nous puissions faire sécher le tout chez Michele et Benoît. Le train qui quitte à l’heure, toujours sous la pluie, nous annonce que nous devrons faire une partie du trajet en bus dû à des travaux. Nous qui pensions se reposer. Car ce fut toute une galère ce trajet en bus, sortir les vélos du train, enlever les sacoches, mettre les vélos dans la soute à bagage et recommencer le même stratagème pour reprendre le train. Avec ceci nous arrivons à Sisteron avec un bon vingt minutes de retard sous une fine pluie. Michele et Benoit sont là qui nous attendent. Enfin nous les rencontrons!
De Briancon à Sisteron 2012-07-01


De Briancon à Sisteron 2012-07-01


Voilà près de deux ans que nous nous échangeons  courriels et écrit de nos voyages respectifs. Originaires de Montréal, ils sont eux aussi partis en voyage autour du monde depuis mai 2010, vous pouvez lire leurs aventures sur : Vagamonde.blogspot.com. Une fois les présentations faites nous quittons vers la maison de la maman de Benoît à Volonne, une quinzaine de kilomètres plus loin. La pluie a finalement cessée et nous roulons rapidement car le rosé nous attend! Volonne est un sympathique petit village provençal avec tous les services. La maison de la maman est tout simplement extraordinaire.

De Volonne 2012-07-03


De Volonne 2012-07-03


Comme Michele et Benoît, nous y passerions bien un mois ou deux…. L’oncle de Benoît, Manu, se joint à nous pour l’apéro. Un chic type qui aime bien rire. Le rosé, tel que promis, coule à flot. Comme tout bon Français, ils vont avec leur cruchon de cinq litres, chez le producteur  le faire remplir pour la modique somme de neuf euros, un peu moins que quinze dollars. Et, oui, il est bon.
  
Lundi et mardi, c’est le repos. Lundi il a plu une bonne partie de la journée et le temps était frais. Qui a dit qu’il ne pleuvait jamais en Provence??? Mardi, le retour du soleil. Nous partons avec Michele pour aller à l’épicerie. Il nous manque deux, trois trucs. Ce fut le seul exercice que nous ayons fait.

De Volonne 2012-07-03

Mercredi, départ pour Sault avec Michele qui nous accompagne. Le temps est magnifique et la route très jolie et tranquille.

De Volonne à Sault 2012-07-04


 Les quelques montées sont facile, nous avons les jambes en béton. Plus nous nous approchons de Sault, plus les champs de lavande apparaissent. En pleine floraison, leur parfum est envoutant et leur couleur mauve électrise le vert des montagnes et le doré des champs.

De Volonne à Sault 2012-07-04

De Volonne à Sault 2012-07-04


 C’est la première fois que Michele voit ceci et les mots lui manquent pour décrire la beauté de ce paysage. À Banon, dans un champ, sous un gros sapin, nous cassons la croûte.

De Volonne à Sault 2012-07-04


 Pour nous, il ne reste que trente kilomètres. Tandis que Michele, qui nous quitte ici car elle retourne sur Volonne, lui reste quarante-cinq kilomètres.

De Volonne à Sault 2012-07-04

 Nos derniers kilomètres sont super. Les champs de lavande sont multiples ici et Louis, qui a mis une branche sur son guidon, embaume l’air quand il la caresse. Tout au loin, le Mont Ventoux.

De Volonne à Sault 2012-07-04


Pour la troisième fois, nous irons grimper ce monstre provençal. Ça devient presqu’un pèlerinage. Le camping municipal de Sault est à moins d’un kilomètre de la ville. Mais, pour nous, cycliste globetrotteurs , il reste encore trop cher. Quoi faire? Nous voulions passer trois nuits ici pour faire le Ventoux et peut-être un autre col si la météo le permet. La solution? Nous coucherons en camping sauvage le premier soir et, deux nuits en camping. L’endroit trouvé, nous irons prendre une bière au belvédère de la ville avant de retourner à notre super spot pour souper et dormir. GSP Volonne-Sault, 80km





Jeudi matin, encore le mauvais temps. On décampe et recampe au sec. À peine le dernier piquet planté, la pluie commence. Parfait pour un petit dodo avant le lunch, les commissions et le petit tour de ville quotidien.  Demain, retour au boulot.

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