18 janvier 2011

Oualidia, 0km


Oualidia, 0km

16,17 et 18 janvier

L'endroit est trop beau, il fallait s'arrêter plus longtemps qu'un jour pour apprécier ce bord de mer. La plage, d'un beau sable blond, nous invitait au farniente. La mer turquoise, nous offre un spectacle son et éclaboussure sur les nombreux rochers. Les vendeurs de poissons et fruits de mer, nous proposent, à des prix dérisoires, leur pêche du jour. Ils peuvent même les cuire pour vous, sur la plage sur des petits BBQ de fortune. Il y a de tout, soles, oursins, crevettes, araignées, couteaux, moules et huîtres. Nous nous laissons tenter par les oursins, 1 douzaine pour 15 dirhams, soit 2$, que nous mangerons sur la plage. 
De Oualidia, j1 2011-01-16


Notre faim n'étant pas comblée, nous montons au village pour un tajine au bœuf et un thé à la menthe. Il faut en profiter car les tajines ne se mangent que le midi. C'est pas mal meilleur que nos conserves de thon et notre fromage la Vache qui rit. En attendant le dîner, nous faisons un peu d'internet, nous attendons toujours des réponses des warmshowers à Barcelone, et aussi un peu de commissions. J'ai ( Lysanne) enfin retrouvé des bouchons en mousse pour les oreilles. Finie la cacophonie matinale. Pour le dîner, nous mangerons des kaftas. La façon de faire est toujours une aventure. Premièrement, vous allez chez le boucher et vous lui demandez la quantité de viande hachée que vous voulez manger. Deuxièmement, vous allez chez le marchand de légumes pour acheter tomates et oignons. Troisièmement, vous apportez le tout au resto qui, selon un prix au kilo, va vous faire griller le tout. Vous pouvez manger sur place où emporter à la maison.
Lundi matin, petit-déjeuner sur la terrasse avec nos nouveaux voisins, Simon et Manu.

De Oualidia, j1 2011-01-16

Simon est au Maroc pour six mois, il travaille sur un projet sur les oiseaux. Manu, est tout simplement en vacance. Avec beaucoup de gentillesse, il nous passe sa clé internet. Une partie de la journée se passera scotché sur notre ordinateur. Question de bouger un peu, nous allons faire une grande marche sur le bord de la mer. Au sommet du récif, au bout de la plage, nous rencontrons Mustafa. Il est pêcheur et a une ''maison-grotte'' sur les rochers pour se protéger du soleil.

De Oualidia, j2 2011-01-17

Il est bien connu de tous et beaucoup de gens reviennent le voir, année après année. Pendant que sa femme s'occupe de la maison, des trois enfants et de toutes les corvées, lui il pêche tranquillement et rencontre plein de gens. Je pense que je ferais une révolution! Comme hier, nous remontons au village pour faire nos courses, ce soir au menu, tajine au poulet maison.

De Oualidia, j2 2011-01-17




Mardi matin, une autre belle journée qui commence. Après la routine matinale, nous partons en expédition. Mais avant, nous achetons au vendeur de poisson en mobylette, un demi kilo de crevettes géantes encore vivante, pour le diner de ce soir.

De Oualidia, j3 2011-01-18

Il paraît qu'il y a des grottes dans les récifs. Elles ne sont pas évidentes à voir car, il n'y a rien qui les signale. Par hasard, nous arrivons en plein devant l'entrée d'une grotte. Louis rentre en premier, après un instant, il me crie de le rejoindre. La grotte est immense, il y a deux piliers qui retiennent le plafond et trois ouvertures sur la mer. C'est capoté.

De Oualidia, j3 2011-01-18

Un peu plus loin, un pêcheur nous indique une seconde grotte, celle-ci est vraiment plus petite mais, tout aussi impressionnante. En ressortant, le pêcheur nous demande 10 dirhams pour l'info. C'est pas croyable! Le seul argent que nous avons sur nous est pour acheter des œufs. Louis finira par lui donner 2 dirhams. Notre quête des grottes continue mais sans succès. Sur le chemin du retour nous revoyons Mustafa qui nous invite à prendre le thé. Avec hésitation nous acceptons, nous avons peur à l'arnaque. Au final, ce ne fût pas une arnaque et ce fût très agréable.
Il faut que nous vous parlions de notre dîner. Nous nous sommes fait un gros chaudron de riz, des petites carottes et les crevettes. Achetées vivantes ce matin, elles sont encore très vigoureuses quand nous les mettons dans la poêle où nous avions fait suer des oignons et de l'ail. Nous en avons même retrouvé une qui a réussi a sauter à l'extérieur de la poêle quand nous avons ramassé la cuisine! Une fois cuite, le festin peut commencer. Quel goût divin. Les crevettes sont tendres, savoureuses et elles goûtent encore la mer. Jamais nous n'avions eu l'occasion de manger des crevettes aussi fraîches. Il va être dur de revenir aux crevettes insipides congelées.

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