25 mai 2011

Kashan, 0km


Les jolies maisons

24 et 25 mai

Reza vit dans un demi sous-sol et il y fait frais. De plus, notre chambre a un énorme ventilateur au plafond. Nous reprenons les heures de dodo manquées. Kashan est une petite ville extrêmement religieuse. Ici, pratiquement toutes les femmes portent le tchador, drôle de contraste après Téhéran. Lysanne ne passaît pas inaperçue avec son style occidental et ses couleurs vives. Kashan fût dans le temps une ville très prospère et de nombreuses maisons en témoignent. Il y en a trois à visiter, ce sont les maisons Abassins, Tabatei et Boroudjerdi, il y a aussi un vieux bain, hammam, a visiter.
De Kashan, j2 2011-05-24


Nous commençons par Abassin, c'est une énorme maison avec une immense cour intérieure. Évidemment, il n'y a aucun meuble dans les pièces, hier comme aujourd'hui, les gens vivent par terre. Pas de lit, pas de table et pas de chaise. Le clan Panneton ne ferait pas beaucoup d'argent ici!!! Ce qui est intéressant à voir est le travail de sculpture, de mosaïque, de vitraux et de peinture. Le clou de la visite est la salle au miroir, où, le soleil au couchant vient danser sur ceux-ci. Toutes les maisons sont pourvues de système de climatisation, oui oui. Il y a 600 ans ces ingénieux Perse on inventez un moyen de rafraîchir l'air à l'aide d'énorme cheminée qui fonctionne très bien. Nous avons ressenti, dans les pièces climatisées, au moins 10 degrés de moins. La deuxième maison, Tabatei, est encore plus grosse que la première! Elle a deux grands jardins intérieurs. Et, en dernier le bain, hammam. La visite commence sur les toits, assez intéressant dû à la forme des puits de lumière pour l'intérieur. Il fait terriblement chaud et sans trop tarder, nous rentrons à l'intérieur. Dans la grande salle principale, nous recroisons le groupe d'étudiant que nous avions vus à la première maison. Eux aussi font la pause ''chaleur''. Le professeur arrive en dernier avec un grand chaudron rempli de bouffe, des tomates et du coca.
De Kashan, j2 2011-05-24
Drôle d'endroit pour casser la croûte! Bref, sans que nous le demandions, nous avons droit, nous aussi, à notre ration! Une généreuse portion de poulet, des tomates, des cornichons, du pain et un coca. Merci. À la fin du repas, certains étudiants viennent parler à Louis, Lysanne ne reste qu'une ombre. Nous apprenons qu'il s'agit d'un groupe d'étudiant en génie civil et qu'ils sont à Kashan pour la journée, dès ce soir, ils retournent chez eux à Isfahan. Amir nous laisse ces coordonnées pour que nous puissions le voir à Isfahan. Les étudiants partis, nous faisons le tour du hammam. Quel beau travail de mosaïque et, quelle belle lumière. Tout est fermez quand nous retournons dans la ville, il n'y a que deux touristes qui se promènent à cette heure. Tous les Iraniens font la sieste à l'ombre et la vie ne reprendra quand fin de journée vers les 17:00. Avec notre deuxième ration de crème glacée, nous faisons de même en s'écrasant dans un parc, à l'ombre, en dessous d'un gros arbre. Vers 16:30 nous rentrons dans le bazar, tranquillement les magasins ouvrent. Les gens nous saluent et nous demandent sans cesse d'où nous venons. Un commerçant nous prend en main et nous montrent quelques beaux endroits du bazar avant de nous laisser à un autre commerçant qui va nous faire monter sur le toit du bazar. Le Bazard est agrés de plus de 600 ans.

De Kashan, j2 2011-05-24

La vue sur la ville de Kashan est impressionnante, car, c'est une ville sans relief, entourée de montagnes. Nous avons une vue sur tous les dômes des mosquées.

De Kashan, j2 2011-05-24


De retour à l'intérieur du bazar et de retour à nous même, nous devons trouver la sortie dans ce gigantesque labyrinthe. Quelques pas plus loin, surprise! Un cyclotouriste, comme nous. Il se prénomme Stephen, il est Australien et est en voyage depuis 10 mois. Il descend lui aussi vers Isfahan et Shiraz mais, ne prévoit pas rester à Kashan. Dommage, nous nous restons encore une journée. Peut-être nous nous reverrons sur la route. Un peu pressez par le temps, Reza nous attends à l'autobus pour Niassar, nous ne pouvons converser plus longtemps. Nous retrouvons donc Reza à l'autobus qui va nous emmener à Niassar. Petit oasis en plein désert reconnu pour sa chute et ses rosiers d'où l'on extrait l'eau de rose. Et, nous sommes en plein dans la saison des rosiers en fleurs. Niassar est vraiment un micro village. Beaucoup de gens de Kashan viennent ici pour se rafraîchir de la chaleur de la grande ville. Les familles viennent pique-niquer en grande nombre. En montant vers la chute, nous arrêtons chez un marchand de pâte de fruit en rouleau. Il faut y goûter avant d'en acheter. Le truc est tellement sûr que les dents nous déchaussent quasiment. Il n'y a qu'une Andréane qui aimerait ça. Et le marchand continue a faire goûter des trucs à Louis, dont un qu'il a recrachez aussi vite tellement c'était mauvais. Bon, Niassar, est vraiment exceptionnel, cet oasis au milieu du désert,

De Kashan, j2 2011-05-24


ces majestueuses montagnes qui, avec le coucher de soleil, leur donnent une couleur dorée. Nous visitons plusieurs petites boutiques qui préparent et vendent l'eau de rose.


De Kashan, j2 2011-05-24



De Kashan, j2 2011-05-24


De Kashan, j2 2011-05-24

Lysanne trouve que ça sent trop la veille grand-mère pour en acheter. De retour à Kashan nous soupons au Kebab, nos premiers mais certainement pas nos derniers, avant de rentrer à la maison.

En cette deuxième journée à Kashan, il ne reste pas grand chose à voir. Nous prenons donc le temps de faire un peu d'internet avant d'aller voir les jardins Fin. Qui sont supposément les plus beaux d'Iran. Effectivement, ils sont beaux mais, sans plus. Nous avons appris notre leçon hier et, en après-midi, nous irons faire comme les Iraniens, la grande sieste. À notre réveil, nous retournons au bazar. Les magasins sont tous ouverts. Mais qu'est-ce que c'est quétaine. Du verre taillé à profusion, du verre coloré. J'ai quasiment vu l'ensemble de punch de mamie Hermance, si ce n'est pas la même chose... En vente au gros prix. Reza nous téléphone et nous invite à souper dans un resto pas loin des jardins. Nous sautons dans un taxi et nous rejoignons Reza. Le resto est vraiment sympa, avec une chute dans ces jardins et ces grands bancs recouvert de tapis. Une dernière soirée avec Reza, où nous planifions peut-être de faire un bout de route ensemble.
Merci à notre ami Reza pour son accueil, sa générosité et son hospitalité.

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