Un nouveau paysage à notre réveil ce matin. La Corse et ses montagnes, certaines vertes et d'autres blanches. Oui, oui, les montagnes sont assez hautes en Corse pour qu'il y ait de la neige et certaines sont même éternelles. Le soleil est radieux, qu'est-ce qu'on avoir une belle journée.
Nous avions lu que la route qui sort d'Ajaccio est terrible, qu'il n'y a pas d'accotement et que les voitures frôlent beaucoup. Avec appréhension nous prenons cette route, la seule qui existe. Et, vraiment ce n'est pas si pire que ça. Il est vrai que nous ne sommes pas dans la grosse période touristique. Au bout de quelques kilomètres nous quittons cette route pour prendre la route qui longe la côte.
Les premiers kilomètres sont faciles, pas de grosses montées de fou. Dans le fond, la Corse, c'est pas si pentu que ça... Erreur! Après un arrêt pour regarder la vue et parler à un Corse, la route prend une toute autre allure.
Et la grimpe commence. Pas de petit dénivelé, du 14 et du 15% pendant des kilomètres. Ne fait pas la Corse qui le veut. Il faut être en super forme physique. Même nous, après 6 mois sur nos vélos, on en arrache, nous avons même dû pousser nos vélos. C'est sûr que nous sommes chargés mais, malgré tout, les pentes sont si raides qu'il faut vraiment être en forme. Une chance qu'il y a de superbes vues sur la mer et sur les montagnes qui offrent toujours un prétexte pour s'arrêter.
La Corse mérite bien son nom d'île de beauté. Après une bonne montée, nous voyons une superette avec de belles tables à pique-nique. Bel endroit pour s'arrêter. Nous demandons à l'employé qui est à l'extérieur si nous pouvons utiliser les tables. D'un air bête il nous répond que non, que ce ne sont que pour les clients de la superette qui achète de quoi manger et que si son patron arrive et nous voit, il va nous mettre dehors à coup de pied dans le derrière! Et, si on achète un coca? Non pas question. Wow! Belle façon d'accueillir des touristes! Nous continuons donc notre route et un peu plus loin, nous trouvons un bien meilleur endroit avec une vue extraordinaire.
Tout de suite après le lunch, au prochain tournant, nous apercevons au loin Propriano. Il ne reste que trente kilomètres, fastoche? Oh que non. Ça monte autant que ce matin avec toujours des dénivelés de fou 9%, 10%, 12% et même plus. Les vues sont toujours aussi spectaculaires ce qui nous aide a poursuivre notre chemin.
Nous sentons la fatigue dans nos jambes, nous montons de moins en moins vite. Nous cherchons aussi un endroit pour planter notre tente. Nous arrêtons à une station service pour prendre de l'eau. Encore une fois, nous sommes reçus avec mépris et dégout par la responsable de l'endroit. Oui, oui nous savons, nous sommes des cons de touristes qui font vivre votre économie mais qui ont rien a faire ici. Mais vraiment, les Corses méritent leur réputation négative. Pour finir sur une note positive, nous trouvons un endroit pour notre camping sauvage à quelques kilomètres de Propriano.
Un grand parc en bordure de mer, de notre tente nous entendons les vagues mais la dune nous empêche de la voir et nous protège aussi du vent. En résumé, la Corse est totalement extraordinaire avec ses montagnes grandioses au paysage sculptural et à quelques pas de là, la mer d'un bleu turquoise. Le paradis doit ressembler étrangement à cela.
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