Encore des temples
7 et 8 avril
La route entre Anuradhapurra et Dambulla est tout le contraire d’hier mais, avec les gros travaux qui se font dessus, surement que d’ici quelques années, elle sera aussi bien. Pour le moment, la route est étroite avec beaucoup de d’étranglement pour les travaux de canalisation. Il n’y a pas d’accotement mais, les conducteurs sont habitués de voir des deux roues et ne tentent pas des dépassements suicidaires. Malgré l’étroitesse de la route et la forte circulation, nous nous sentons plus en sécurité que sur les routes en Malaisie.
À mi-chemin nous arrêtons pour une petite pause dans un resto sur le bord de la route. Le terrain, le resto tout est super propre et mamie avec son balai en paille, balaie les petites feuilles tombées et pas question d’en laisser une en arrière! Tranquillement mais surement, la circulation augmente, Dambulla doit pas être bien loin. Effectivement, c’est entre deux tuc-tuc, trois autobus, un camion et des dizaines de piétons que nous rentrons en ville. Nous aimons bien circuler dans les villes avec tout ce brouhaha contrôlé de monde et de véhicules, ça nous rappelle beaucoup la Chine.
Là-dedans on roule tranquillement en suivant le traffic, en se faufilant entre les tuc-tuc et autobus qui ne peuvent avancer aussi rapidement, en évitant les piétons qui traversent sans regarder et, soudainement, la route s’ouvre devant nous et nous voici sorti de la ville. L’air ‘’pur’’ enfin. Il y a tant de gros autobus et camions qui crache de grosse fumée noire que, lorsque nous arrivons au resto, il nous faut aller se laver le visage, les bras et les mains. Encore ce midi nous mangeons le traditionnel ‘’rice et curry’’, c’est un buffet ou le choix est rudimentaire, riz, dahl, haricot vert, noix de coco râpée épicée, un choix de ragout de légume au curry et des papadam, chips Sri Lankaise. Pour un léger supplément vous pouvez avoir un minuscule bout de poulet ou poisson mais, ceux-ci sont si épicées et fort que nous nous en tenons toujours au buffet. Depuis les derniers jours notre consommation de viande a diminué de près de 80% et, oui, nous nous sentons bien.
Sans trop chercher, nous arrêtons au premier guesthouse que nous voyons et qui est recommandé dans notre guide. Vu qu’il est encore tôt, nous faisons une mini-pause avant d’aller visiter le temple. De toute façon, étant donné qu’il faut toujours se déchausser, les pierres du temple seront trop chaude et nos pieds sont bien assez brulez d’hier! Ce n’est qu’en fin d’après-midi que nous irons au temple.
Pour nous touriste, il faut payer 1300rupees, 10$CAN, tandis que pour les Sri Lankais, c’est gratuit. Il y avait avant une passe pour tous les temples qui se vendaient 42$US et qui donnaient accès à tous les temples de la région, juste pour nous, l’économie était de plus de vingt dollars si nous avions fait tous les temples que nous voulions faire. Mais, nous devrons faire un choix et à la place de voir trois ou quatre temple, nous irons en voir que deux. À deux reprises nous avons parlé de cela à nos hôteliers et eux aussi ne comprennent pas pourquoi cette passe a été retirée. Pourtant, c’était bon pour la région, les touristes passaient un peu plus de temps, dépensait de l’argent, c’est à rien n’y comprendre.
Le ‘’rock temple’’ est en haut de la montagne. Une série de marche vous mène jusqu’en haut. Même si nous sommes en fin de journée, il fait chaud et nous sommes bien trempe quand nous arrivons en haut.
Une fois au sommet, il y a un monsieur qui nous dit que nous devons laisser nos chaussures au vestiaire qui coûte 20 rupees, 0,15$CAN. Ben voyons donc! Nous venons de payer bien assez cher pour rentrer sur le site, il n’est pas question de débourser encore plus, nous disons donc au monsieur que nous marcherons avec nos chaussures dans nos mains. Non, impossible. Nous les laisserons dons à l’entrée. Non, impossible, les singes vont partir avec. Ça ne nous laisse pas beaucoup de choix que de laisser nos chaussures au vestiaire mais, nous lui disons que nous ne payerons pas. Il accepte. Comme nous le pensions, le plancher du temple est encore bien chaud et vite nous rentrons dans la première grotte, il y en a cinq en tout qui, au fond se ressemble toutes. Elles ont toutes un bouddha couchée, plusieurs bouddhas dans différente positions de prière et d’autres statues.
Ce qui est bien impressionnant sont les peintures qui ont été faites sur les plafonds des grottes, expliquant l’histoire du bouddhisme ou autres histoires. Aussi impressionnant est la vue qui nous offerte au sommet. Juste en bas une grande plaine très fertile et luxuriante avec des beaux dégradés de vert qui s’étend jusqu’au pied des montagnes au sommet touchant les nuages.
Le tout dans une odeur enivrante de frangipanier qui est en pleine floraison. Le tout est complété par le chant des oiseaux et le cri des singes. Les moines ont vraiment bien choisit l’endroit. Sur le chemin du retour, les vendeurs du temple tente une deuxième fois leur chance en essayant de nous vendre des bijoux, des bibelots, des fruits coupés fanés par le soleil et des flutes. Quand nous arrêtons a mi-parcours pour prendre une photo du gros bouddha d’or et de Sigirya, un autre temple à vingt kilomètres et que nous n’irons pas voir,
il y a même un charmeur de serpent. Nous terminons la visite avec le musée, qui n’a rien d’intéressant.
Le lendemain, il faut absolument faire de l’internet. Il se trouve justement à côté de notre guesthouse un petit café internet. Nous en profitons pour mettre en ligne des photos et le début de notre voyage au Sri Lanka mais, il est trop tôt pour téléphoner qui que ce soit. En somme, ce fut une petite journée bien tranquille…
GPS Anuradhapurra à Dambulla, 66km
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