23 mars 2012

Singapour à Melaka, 265 km


23 000 kilomètres

21,22 et 23 mars

Le chemin du retour vers Melaka prendra le même temps que l’aller. La circulation et la route est aussi plate. Sur notre route, nous voyons une usine de Shimano. Ils fabriquent presque toutes les pièces de vélos de la compagnie. Louis tente d'obtenir une visite d'usine. Nous serons reçu par le directeur des ressources humaines pour une simple visite de la salle de montre des produits fait sur place. Merci M. Shimano. Le premier soir, nous arrêtons dans la ville de Pontian au lieu de faire du camping dans une mosquée. Le magnifique(!) hôtel Princesse et son resto Prince(!) sont maintenus par des Chinois, ce qui veut dire pas du tout. C’est sale et miteux mais, le prix est raisonnable. Le lendemain soir nous retournons au même hôtel à Batu Pahat, le Bungaraya. C’est le meilleur rapport qualité/prix. Dans cette petite ville, il n’y a que les touristes à vélo qui s’arrête et, vu que nous sommes retournés au même resto que la dernière fois, plusieurs personnes sont venues nous saluer et nous demander des nouvelles de nos amis cyclistes. Même le proprio de l’hôtel est bien content de nous dire qu’il y a un autre couple de cycliste qui loge ici.
De Singapour à Pontion 2012-03-21




De Pontion à Batu Pahat 2012-03-22


Joanna et Thomas, deux allemands, sont en voyage depuis près d’un an. Comme la plupart des Européens, ils sont partis de la Turquie pour ensuite suivre la route de la soie. Et, comme tous les cyclistes qui sont passés par là, ils ont trouvé la route difficile mais les paysages sublimes et ils ont eu bien de la misère a manger à leur faim. Encore une fois, nous sommes bien contents de ne pas s’être aventuré dans cette route pour l’instant. Car, qui sait, peut-être un jour nous ferons cette route mais, sans hésitation que nous aurons des vélos avec suspension. Au troisième jour, juste un peu avant Melaka, notre odomètre franchi le cap du vingt-trois millièmes kilomètres.

De Pontion à Batu Pahat 2012-03-22


Le sourire aux lèvres, nous rentrons au guesthouse sain et sauf d’avoir survécu à la folie automobile de la Malaisie. Aussi, c’est ici que se termine notre traversée de Beijing à Melaka, en neuf mois nous avons parcouru treize mille kilomètres. Donc, Loulou, avec ton dix mille kilomètres de rouler l’été passée, tu es capable de faire le même trajet….






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