De retour chez Kerem
12 au 16 mai
De retour à Istanbul. Il fait encore gris et frais ici. Ça importe peu, nous avons beaucoup à faire. La première des choses est d'aller chercher nos visas pour l'Iran, ensuite nous devons choisir notre transport vers Téhéran et réorganiser nos sacoches. Nos mamans nous ont apporté beaucoup de choses et nous devons revoir l'organisation de nos sacoches. Une chance que nous avons retourné des vêtements! Kerem nous attendait les bras ouverts avec une bonne bouffe. Tant qu'à avoir des kilos supplémentaires, allons-y à fond! De Paris nous avons apporté du fromage bleu, des madeleines et, du Québec, du sirop d'érable et de la tire d'érable. Kerem s'en lèche encore les lèvres! C'est la moindre des choses que nous puissions faire pour remercier notre hôte et les nombreux services qu'il nous a rendus.
De Départ Istanbul 2011-05-16 |
Jeudi matin nous partons tôt pour aller à l’ambassade d'Iran pour nos visas. Les papiers remplis et les frais octroyés, il ne nous reste qu'à leur laisser nos passeports pour y apposer notre visa. Le tout sera prêt demain à 15:00. Ce dossier réglé, nous prenons le reste de l'après-midi à laisser nos pas nous promener à travers le grand bazar. Tranquillement et sans stress, le lèche-vitrine est bien agréable. Nous découvrons de belles petites rues, toutes et chacunes avec sa spécialité. Une rue pour les ceintures et sacs à main, une rue pour les valises, une rue pour les bijoux en or....
Vendredi, ça y est! Nous avons nos visas pour l'Iran. Là on a vraiment hâte de partir. L'excitation est à son comble, nous sautons de joie et l'on s'embrasse fort. La vraie aventure commence. Nous devons dire que toute la procédure pour les visas s'est déroulée sans pépin. Ils y ont même été d'une gentillesse particulière en nous donnant gratuitement une superbe carte de l'Iran qui date d'une couple d'années, la Russie porte son vieux nom d'U.R.S.S.! Au moins, nous avons quelque chose. Après de grandes recherches, il semble impossible de trouver cela à Istanbul. De retour à Bostanci, Louis va faire faire une vérification des vélos au petit magasin du coin. Une chance que Louis a fait cela car le moyeux de la roue arrière de Lysanne est très usé. Le mécano s'avère être un dieu de la mécanique et en moins d'une heure, la roue est démontée et remontée complètement. Si vous passez par Istanbul et que vous avez des réparations de vélo à faire vous devez aller à cette endroit : www.caddebike.com
Samedi matin, nous devons tester nos vélos et les réparations effectuées sur ceux-ci. Il y a une superbe bande cyclable qui longe la mer de Marmara. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nos jambes répondent bien. Quel bonheur de rouler après un arrêt de presque cinq semaines. Le vent dans les cheveux, le soleil radieux et une température qui nous permet de finalement rouler à manches courtes nous fait rêver des kilomètres que nous roulerons en Iran. En fin de journée, nous sommes invités à un mariage Turc, oui oui! Le mariage est très rapide en Turquie. En effet, la cérémonie est administrative et les mariés passent littéralement à tour de rôle à toutes les 15 minutes. Puis on prend la photo des mariés avec leurs invités et, voilà c'est fini. Pas plus excitant que cela. Par la suite nous savourons les derniers moments sur le bord du Bosphore à savourer un thé au soleil.
Le lendemain nous partons avec Kerem pour acheter nos billets d'autobus pour Téhéran. Youpi finalement nous serons en Iran. Merci à Kerem pour toute l'aide qu'il nous à donnée afin de trouver la bonne compagnie d'autobus et aussi le moyen de transport le plus efficace.
Le 16 mai au matin nous ne tenons pas en place tellement nous sommes énervés. Quitter notre ami Kerem est difficile. Le cœur gros nous partons prendre pour une dernière fois le seabus. Nous arrivons à la gare routière bien en temps pour négocier fortement le coût supplémentaire pour nos vélos. À 13:30, le départ est donné. L'autobus parcours la ville et nous permet de voir les murs de la ville et on traverse le Bosphore pour une dernière vue sur cette ville magique. Maintenant nous pouvons dire que nous avons vu et vécu Istambul.
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