12 avril 2011

Assos, Akçay, Ivrindi, Gonen, Bandirma, 247km, 2146m


En route vers les vacances

9 au 12 avril

Quatre jours avant les vacances. Un mois de congé de vélos, ça va faire du bien. Nous commencerons par prendre quelques jours à Bandirma avant de traverser à Istanbul. Là, il faut que nous demandions nos visas pour l'Iran, l'Inde et la Syrie avant que nos mamans, Bernard et Richard arrivent. Par la suite, nous passerons du temps avec eux pour visiter Istanbul et faire un tour ''touristique'' de la Turquie.
De Assos à Akcay 2011-04-09


Mais, il faut tout d'abord nous rendre à Bandirma. Pour s'y rendre nous prendrons une petite route de campagne. Nous pourrions toujours prendre la grande route mais, nous sommes un peu tannés de nous faire friser les oreilles par la circulation.

De Assos à Akcay 2011-04-09


Et aussi, nous voulons voir la vraie Turquie. Et c'est ce que nous aurons dès le départ d'Assos. Nous longeons la côte sur une petite route tranquille, car nous sommes en basse saison, en été, ce doit être l'enfer. C'est la ''strip'' des hôtels, campings et resorts pour les gens d'Edremit et autres villes aux alentours. Contrairement aux derniers jours, la route est plate et nous roulons à bonne allure. Nous planterons notre tente près de la plage à Akçay, un petit village balnéaire à une dizaine de kilomètres d'Edremit.

Le lendemain, le vrai plaisir commence. Nous quittons officiellement la grande route après Edremit. Selon ''bike route toaster'', nous grimperons jusqu'à 534 mètres aujourd'hui. Mais, avant ça, il y a plein de petits vallons pour se mettre en jambe. La route est très passante, dès fois il y a un accotement, dès fois, non. L'asphalte est en très piteux état, ça brasse beaucoup, comme la plupart des routes que nous avons empruntées depuis le début. Bref, pas une petite route bucolique comme on s'y attendait. Tout ce mélange, met nos nerfs à bout et draine beaucoup de notre énergie. Une fois le sommet de 534 mètres atteint, c'est une belle descente vers Ivrindi. Nous devons quand même pédaler car, le vent de l'est est fort. Comme partout en Turquie, les stations d'essence on, la majorité du temps, un petit café/resto, des toilettes propres et un assortiment de biscuits et sucreries assez impressionnant. Nous arrêtons donc, à la station d'essence proche d'Ivrindi, prendre un, deux, trois thés avec des biscuits. Qu'est-ce que c'est bon. Avant notre départ, Louis part remplir les bouteilles d'eau. Un Turc lui dit que l'eau n'est pas bonne à boire. Nous allons plutôt remplir au restaurant. Quelques secondes plus tard, le turque revient nous voir et nous apporte deux bouteilles d'eau qu'il vient tout juste d'acheter au magasin. Les turques sont vraiment sympathiques et généreux. Ce soir, la recherche d'un site est difficile. Nous finirons par trouver un petit endroit entre la route et la rivière. 

De Assos à Akcay 2011-04-09
 

Au troisième jour, nous prenons une plus petite route qu'hier et avant-hier. Enfin, le calme. Le seul bémol est que nous passons dans les montagnes et que le ciel est très couvert à cet endroit. On annonce de la pluie et peut-être même de la neige pour les prochains jours. Souhaitons que nous soyons épargnés. Mais non, nous recevons quelques gouttes avant d'arriver à Balya. Ça tombe bien, il faut justement manger et faire des commissions. Ici, il n'y a pas de touriste qui passe, c'est sûr, les habitants se pressent autour de Louis et lui posent millions de questions. Lysanne, étant une femme, ne se fait même pas remarquer. Toujours les mêmes questions, d'où venons-nous?, sommes-nous mariés?, avons-nous des enfants? À la sortie du village nous voyons Gonen, 52 kilomètres, oui, c'est possible de le faire. Un arrêt à la station d'essence pour remplir nos gourdes et nous voici partis. Ah, merde! La pluie commence... Toujours à la station d'essence, nous sortons et mettons notre attirail de pluie. La route est encore très vallonnée et, à partir du petit village d'Orhanlar, ce ne sont plus des vallons mais, des murs. C'est la prise deux de la route entre Troie et Assos. Sauf, que là, il pleut et il pleut très fort. À chaque tournant il y a un mur de côte qui se dresse devant nous, les jambes et le moral sont à plat. Nous avons toujours espoir de nous rendre à Gonen mais, lorsque nous entendons le muslim chanter à 17:00 et que nous constatons qu'il reste encore 20 kilomètres à faire, l'écoeurantite nous prend. Nous scrutons chaque parcelle de terrain, pour voir si on ne peut pas planter notre tente. Rien. Nous finirons par trouver un petit coin, proche de la route. La pluie a finalement fini de tomber et nous montons notre tente au soleil. Malgré cela, le vent est très froid et nous sommes totalement trempés et frigorifiés. Pour la première fois du voyage, nous souperons au fromage, tomates et biscuit. Nous n'avons pas la force de cuisiner. Le dodo se fait très tôt, nous sommes complètement épuisés.

Impossible de croire qu'il y a deux jours il faisait 26 degrés. Nous avons gelé toute la nuit. La tente et nos bidons d'eau sont gelés aussi. Nous déjeunons avec des biscuits. Nous connaissons des enfants qui aimeraient ça! Bref, nous reprenons nos montées ce matin. Nous ne sommes qu'à 15 kilomètres de Gonen dont, 8 de descentes de 10% et plus.

De Ivrindi à Bandirma 2011-04-12


Le soleil est là mais a du mal à réchauffer le temps. De Gonen, il ne reste que 40 kilomètres avant Bandirma. Lysanne regarde le ciel et veut arrêtez ça la. NON Lysanne, Go Go, nous sommes capables. La route redevient large et nous avons un bon accotement. Le vent souffle fort du nord-est, encore. Il n'y a rien a voir, que des champs à perte de vue. Une dernière montée et Bandirma se dresse devant nous. Une belle petite ville portuaire qui nous attend pour nos premiers jours de congé. Louis nous négocie un petit hôtel fort sympa et propre à 25$ par jour. De notre chambre nous avons une super vue sur la mer de Marmara.

1 commentaire:

  1. hello ¡¡¡¡ un saludo y mucho animo desde España. espero veros de nuevo algun dia....

    Manuel - Huelva - España

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