9 octobre 2010

Lorouco à Castro Caldanas, 42 km, 1031 mètres

Lorouco à Castro Caldanas, 42 km, 1031 mètres

8 octobre

Il a plu une bonne partie de la nuit et aussi venté mais, avec notre super endroit, nous avons bien dormi. Louis un peu moins, il est dans une passe où il casse tout ce qu’il touche. Donc, après le poteau de la tente, qu’il a ensuite très bien réparé, ce fut le tour au ThermaRest, son matelas gonflable. Le terrain vague avait des rosiers sauvages et, malencontreusement, une épine se trouvait en dessous de notre tente. Une des épines a réussi à passer à travers le tapis de sol, le plancher de la tente, la housse du matelas pour faire un micro trou dans celui-ci! Une autre chose à réparer. La journée s’annonce nuageuse, pluvieuse et surtout, pour faire changement, venteuse. 

De Lorouco à Castro 2010-10-08


Il reste 85 km à faire avant Ourense, nous devrions être bons pour y arriver. Mais, le terrain et le vent en ont décidé autrement. Dès le départ, la montée commence, le vent chaud et la pluie se mettent de la partie. Pas si triste quand même, c’est notre première journée avec une météo défavorable depuis le début. Une mini descente et ensuite une vraie montée de plus de 17 km qui nous emmène à près de 1100 mètres d’altitude. Pis là, il pleut sérieusement. Au petit village, j’aperçois une pancarte qui dit centro commercial, 5 km. Parfait! Nous avons besoin de bouffe et nous voulons nous sécher un peu aussi. Mais, le centro commercial, n’est pas un centre commercial, c’est un office de tourisme. Nous rentrons quand même pour nous sécher un peu et faire la visite des lieux. Car, c’est aussi un endroit qui a une exposition sur la région. La fille au comptoir est seule et nous poussons notre chance jusqu’à lui demander si on peu utiliser la salle de repos pour faire notre lunch. Sans hésiter elle dit oui et que si on veut utiliser la cuisine, aucun problème.

De Lorouco à Castro 2010-10-08

Nous rentrons nos vélos et nous passons une bonne heure et demie à faire notre lunch et à nous sécher. Nous reprenons la route vers 14 heures, et nous montons encore des côtes terribles. Au sommet, dénudé de tout arbre, le vent souffle très, très fort. Quand nous l’avons dans le dos il nous donne un coup de main pour monter, il nous ajoute pas loin de .5 à notre vitesse de montée de 8km/heure. Quand nous l’avons en pleine face, là, nous perdons 2km/heure et quand nous l’avons de côté, tiens bien ton guidon, on roule croche. Finalement, une descente, une vraie, mais, nous en avons assez de nous battre avec le vent et l’on accroche nos pénates dans le prochain village, à 45 km d’Ourense. Nous nous trouvons une pension pour 25 euros, pas question de camper ce soir. Surtout que des vents de plus de 100km/heure sont prévus avec des orages. Ce sera donc pour demain Ourense….

2 commentaires:

  1. Trop coule votre périple! Je n'ai pu m'empêcher de me mettre à jour et de vous lire d'un bout à l'autre! Wow!

    Que la suerte te acompañará durante todo su viaje!

    Y Pura vida!

    Sébastien Forget

    RépondreEffacer
  2. Trop coule votre périple! Je n'ai pu m'empêcher de me mettre à jour et de vous lire d'un bout à l'autre! Wow!

    Que la suerte te acompañará durante todo su viaje!

    Y Pura vida!

    Sébastien Forget

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