31 octobre 2010

Lisbonne à Porto Covo, 160km

Lisbonne à Porto Covo, 160km

27, 28, 29, 30 et 31 octobre

Départ de Lisbonne ce matin de notre warmshower des derniers jours avec un réchauffement qui consiste à descendre les 4 étages avec tout notre matériel, incluant les vélos. J’aimerais remercier notre hôte Thomas pour l’accueil fantastique, encore merci. Ah oui! je ne vous ai pas dit,  hier matin je me suis coincé un nerf dans le dos en déjeûnant, tout bêtement, sans rien faire de spécial. Est-ce un accident de travail? J’ai l’impression que je suis coupé en deux. Bon, on oublie le bobo et partons faire la visite du quartier de Lisbonne nommé Bélem.  Ce quartier est vraiment très beau et tout comme la vieille ville, il est au pied du fleuve Tage. Bélem vaut le détour, vous pouvez voir une exceptionnelle abbaye royale de style manuélin, typique du Portugal. Au bord du fleuve nous passons a côté du monument aux découvreurs portugais. Un peu plus loin, la tour de Bélem d’un style pur manuélin, vraiment très beau. Ce lieu est ultra touristique.


De Lisbonne, Congé 0km 26/10/2010


Fait un peu cocasse, nous avons assisté au lancement de la nouvelle Nissan Leaf au Portugal, voiture 100% électrique. En vente près de chez vous en 2011. J’en ai profité pour recharger mes batteries. ;o)

De Lisbonne, Congé 0km 26/10/2010



Nous prenons le traversier pour traverser le fleuve ce qui nous conduit à Montijo. Nous avons planifié une petite journée avec mon dos mal en point. Nous arrivons à Sétubal. Le camping de Sétubal est le pire que nous ayons vu à ce jour. Une autoroute de camion passe à 20 pieds du camping, sans interruption, de 7 :00 à 23 :00. De plus, le camping est mal entretenu et le pire dans tout ça, le plus cher que nous ayons payé au Portugal. Nous décidons de partir dès le lendemain matin. Nous qui cherchions une belle place pour prendre 3 jours de congés et laisser passer le mauvais temps qu’ils annoncent pour vendredi et le week-end. Le lendemain, après une nuit écourtée par le bruit incessant des maudits camions, nous partons en toute vitesse. Le temps est radieux, difficile de croire qu’ils annoncent du mauvais temps, et nous nous rendons prendre un autre traversier pour franchir la rivière XXX.  Sur le quai du départ nous rencontrons Thomas, un cyclotouriste belge, qui est en direction de l’Algarve pour faire du Woofing pour 3 à 6 mois. Le Woofing est une association sans but lucratif, où ils vous mettent en contact avec des gens qui ont des exploitations agricoles. On reste le temps que l'on veut, pas de contrat à signer. Vraiment sympathique de rouler avec une autre personne. Mais Thomas ne roule pas longtemps avec nous, il n’avait pas encore déjeuné et voulait casser la croûte avant de continuer. La route est superbe, nous roulons sur un banc de sable, d’un côté des marais salants et de l’autre l’océan. Comme dit Thomas, on ne se lasse pas de regarder l’océan. La surprise de la journée est arrivée juste avant notre pause du diner. J’ai demandé à une vielle dame de remplir nos bidons d’eau. Elle nous parlait avec un beau sourire mais évidement nous ne comprenions rien, que de tristesse, elle semblait très gentille et drôle. À notre grande surprise elle revient avec un sac de 15 belles oranges, qu’elle nous offre tout simplement comme ça, cool non. Nous devons maintenant trouver de la place dans nos sacoches pour les transporter. L’après-midi fût, pour moi dur, le dos en compote et les jambes en panne, je finis par arriver au camping. Enfin! Mais? Quoi? Le camping est fermé? Pas vrai! Ben oui, il est fermé depuis plus d’un an. Et la dame en charge du snack-bar ne veut rien savoir de nous laisser rentrer pour une nuit. Nous n’avons d’autre choix que de faire un autre 10 km pour le prochain camping. Youpi! Vu que l’autre camping semble loin de toute épicerie, nous arrêtons au village pour compléter nos provisions. Il faut être autonome pour les 3 prochains jours. Nous arrivons donc, à ce camping qui ne semble pas fantastique au premier regard mais, il est loin de la route. Finalement, le camping est très bien, tout juste à 5 minutes de la plage et il est très bien entretenu. En plus, le resto/café/bar est encore en opération. Tout ça pour 6 euros par jour. Non, ce n’est pas cher! Youpi, nous pourrons passer les prochains jours de pluie bien au sec. Comme quoi dans la vie, rien n’arrive pour rien.

Le lendemain il est très difficile de vous décrire la journée de pluie. Nous pouvons vous dire que le camping est devenu un lac, sauf où nous avions installé notre tente. Le  centre ville de Lisbonne à été inondé, avec des rivières sur la grande place où nous étions il 2 jours, jusqu’à 1 mètre d’eau dans les rues. Nous avons été très chanceux de ne pas être pris dans cette catastrophe. Avez-vous vu cela au télé-journal? Ca nous rappelle le 14 juillet à Montréal, il y a bien des années, ou bien, comme à tous les ans, dans l’échangeur Rockland…
Pis samedi aussi il a plu. Ils annoncent des vagues de 5 à 6 mètres! Malgré la pluie, le vent vient du sud et il fait chaud. Notre linge sur la corde a même séché. Mais, les gens ici ont froid. Ils se promènent tous avec leurs gros manteaux.  Pour dimanche, ils annoncent des averses, j’espère que nous pourrons aller sur la plage….
Petit update, il a plu et plu samedi et le vent s’est mis de la partie en fin de soirée. La tente à super bien tenu le coup, rien de mouillé. Nous savons maintenant qu’elle peut résister à toute sorte de météos.  Le seul problème est la fille à l’intérieur de la tente, elle a à peine dormi. Faut dire que les bruits sont toujours amplifiés dans une tente. Bref, elle s’imaginait pleins de scénarios catastrophes pendant que son amoureux dormait à côté d’elle. Je me suis finalement collée sur Louis et j’ai un peu dormi. Merci mon amour!


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