Une bien longue journée
2 mai
Il fait encore nuit quand notre cadran sonne à 4 :00.
Une dernière petite douche à l’eau froide avant de descendre nos boîtes et nos
valises dans le taxi. Nous avons bien chaud avec nos chandail à manche longue
mais, nous ne nous plaignons pas trop, le froid arrivera bien assez vite. Notre
premier vol entre Colombo et Kuala Lumpur est sans histoire. Notre prochain vol, qui est prévu pour minuit,
entre Kuala Lumpur et Amsterdam décolle de l’autre terminal. Sans stress nous
prenons la navette payante pour l’aéroport international, qui est à environ
vingt minutes en autobus. Comparativement au terminal LCCT, ici il y a
personne. Nous ne comprenons pas trop pourquoi il a été voté le premier ou deuxième
aéroport au monde, il y a peu de magasins et de restaurant. En attendant donc
que le comptoir pour l’enregistrement ouvre, nous nous écrasons dans des bancs
facilement trouvables. À notre surprise, le comptoir ouvre cinq heures avant le
décollage, ça va nous laisser amplement de temps pour négocier la surcharge de
bagage. Ainsi nous roulons nos boîtes et nos deux gros sacs chinois à l’enregistrement.
Évidement nous avons une énorme surcharge de poids, vingt-trois kilos pour être
exact. Car, Air Malaisie, pour le vol KL-Amsterdam fonctionne au poids et nous
avons droit à un maximum de vingt kilos, incluant les vélos. La préposée nous
dit avec un beau sourire que nous devons payer un peu plus de mille trois cents
dollars en surcharge HEIN?!!
De Negomgo 2012-05-02 |
Mais vu que nous sommes deux voyageurs prudents,
nous avions pris bien soin de mettre sur notre iPod les règlements pour les
bagages. Et voici la négociation qui commence avec le grand patron, la préposée
et l’iPod. Nous expliquons que leur politique vélo est complètement insensé. Pourquoi qu’un vol entre KL et
Amsterdam fonctionne au poids alors qu’un vol KL-Amérique, fonctionne à la pièce,
avec la possibilité d’avoir deux pièces de vingt-trois kilos chacun? Et que si
on fait plutôt Europe-KL, et pas l’inverse, il y a possibilité de payer un supplément dès
le départ? Encore plus frustrant, les golfeurs eux, ont droit à un quinze kilos
de matériel sans surcharge, peu importe leur destination et, c’est la même
chose avec les plongeurs qui eux ont droit à dix kilos gratuit. Quelle
discrimination! Avec tous ces arguments les préposés sont moins crampé sur leur
position, mais reste que nous n’avons toujours pas le ok du superviseur. Nous offrons
d’alléger nos sacs en apportant avec nous une sacoche de vélo. Nous sommes
toujours en surcharge de près de dix kilos mais, tout le monde accepte comme si
nous avions fait disparaitre le problème!! Vers vingt heures nous passons la première
sécurité et nous embarquons dans un petit tram qui nous emmène au ‘’vrai ‘’
terminal. Wow!! C’est vraiment ici que tout se passe. Le terminal ressemble
beaucoup plus à un centre commercial qu’à un aéroport, il y a plein de magasins
et de restos pour tous les gouts et budgets. Il y a deux restaurants Parisien ‘’Chez
Fauchon’’. L’attente est un peu moins longue en flânant entre les magasins. L’embarquement
se fait à minuit, notre vol est retardé de trente minutes. Nous avons de bons sièges
dans cet énorme avion qui brasse de partout au décollage. Dès que la consigne
de ceinture s’éteint, l’hôtesse nous sert de petit jus frais avant de nous
offrir de la bière comme apéro. Vient ensuite le plateau repas. Il y a un choix
avec du riz ou un choix avec pomme de terre. Que pensez-vous que nous avons
choisi??? Habituellement, les repas d’avion ne sont pas fameux mais, pour nous,
ce fût un vrai délice. En plus que l’on avait, du fromage, du pain avec du
beurre et un, non deux, petite coupe de vin pour arroser le tout! L’estomac
bien rempli nous mettons nos loups, nos bouchons et notre oreiller autour du
cou avant d’avaler notre pilule pour faire dodo. Bien assommer, nous dormirons près
de six heures sur notre vol de treize heures, et à notre réveil, il ne reste que
trois heures de vol, qui passe rapidement avec un autre plateau repas et
beaucoup de divertissement. Vient enfin le message du capitaine nous annonçant
l’atterrissage à Amsterdam avec le premier rapport météo… Temps gris, faible bruine
et un gros cinq degrés. Il va falloir pas mal de vin pour nous réchauffer!!!
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