5 avril 2012

De l’aéroport à Puttalam, 114km


Bienvenue au Sri Lanka

4 et 5 avril

Avec un transfert en bus et un vol sans histoire, nous arrivons au Sri Lanka. Du haut des airs nous avons un avant-goût de ce qui nous attend dans cette île.

De Negombo 2012-04-04



L’aéroport international est minuscule et relativement moderne et les magasins hors-taxes ne vous vendent pas juste de l’alcool et du chocolat…  étrangement, il y a tous les appareils électroménagers.


De Negombo 2012-04-04


 Nos vélos et nos sacoches récupérées, nous allons nous renseigner à la consigne pour savoir quel est le prix demandé pour y laisser nos boîtes pour un mois.

De Negombo 2012-04-04

Les très jolies préposées en costume traditionnel, nous disent cent rupees, 0,77CAN, par jour et par boîte. Au bout d’un mois, le total serait de quarante-cinq dollars. À ce prix, nous décidons de remonter nos vélos à l’aéroport et de rouler jusqu’à la première ville, Négombo, qui est à quinze kilomètres. Pendant le montage de nos vélos nous avons quelques curieux qui viennent nous voir mais, beaucoup moins qu’en Chine.
De Negombo 2012-04-04


 C’est plutôt nous les curieux, nous regardons les militaires avec leur mitraillette ou  fusil semi-automatique monter la garde. Les jolies Sri Lankaise avec leur peau couleur chocolat, leurs cheveux et yeux noir comme la nuit, leur taille fine le tout habillé dans leur habit traditionnel, le sari, de couleurs vive. Les petites filles, tout aussi belle, sont tous en robe propre. Jacynthe nous avait dit que les femmes de ce pays étaient très belles et elle a bien raison.

De Negombo 2012-04-04


 Nos oreilles écoutent ce langage bien particulier, on dirait des poules qui gloussent quand il parle, c’est bien drôle. Il est près de dix heures quand nous partons, les boîtes solidement fixé au vélo de Lysanne. Au Sri Lanka, on roule encore à l’envers, merci les Anglais! Il y a pas mal de circulation mais, les conducteurs sont respectueux des cyclistes. Comme dans la plupart des pays où il y a peu de voitures, la règle du plus gros prévale. Sachant ceci, nous a vélo, sommes bien les derniers a passé. Les gens sont bien pauvre ici et la majorité se déplace en ‘’trois roues’’, une espèce de tuk-tuk moderne, pour les petits trajets et l’autobus pour les plus grands. Et, jamais vous attendrez bien longtemps pour l’un ou l’autre, les rues sont pleines. Les fiers proprios de tuk-tuk, de couleur noir, vert ou rouge, décore et baptise leur bolide. Sous une chaleur accablante nous arrivons à Négombo. Louis nous fait faire un petit tour de ville qui se termine sur le bord de la mer au marché des poissons. La vue est surprenante avec tous ces bateaux au large aux voiles rectangulaires.

De Negombo 2012-04-04


Les étals du marché sont pleines malgré l’heure avancée et nombreux sont les gens qui achètent.

De Negombo 2012-04-04


 De l’autre bord de la rue, les enfants attendent bien sagement leurs parents en jouant au cricket, le sport national. Juste à côté, sur de grandes bâches, sèche au soleil des poissons. L’odeur est nauséabonde, ce n’est pas la première fois que nous voyons et sentons ceci mais, il est très difficile de se faire à cette odeur. Un peu plus loin, un pêcheur est en train d’arranger la montagne de raies qu’il a pêché.

De Negombo 2012-04-04


À la quantité qu’il y a et au nombre de bateaux sur la mer, il est facile de comprendre que nos océans se vident à la vitesse grand V.
À la sortie de la ville, se trouve tous les hôtels et guesthouse. Vu qu’il est encore tôt, nous en visitons quelques-uns pour voir ce qu’ils ont a offrir et quel est la moyenne de prix. Après une dizaine, nous arrêtons notre choix et le type nous dit de revenir à quatorze heures, quand la chambre sera libre. Comme tout bon Sri Lankais il nous dit tout cela en brassant la tête, comme les chiens bibelot qui ont la tête sur un ressort. Intérieurement nous rions bien car, avec Lolo et Clem, on a bien parlé de ça en Thaïlande car eux s’en allait en Inde et ceux-ci ont la même manie. Avec deux heures et demies de décalage, il est tard pour nous et nous n’avons rien mangé depuis hier soir. En roulant vers un resto, l’œil de Lysanne s’accroche sur un guesthouse avec une photo de cycliste.

De Negombo à Puttalam, 2012-04-05


 Le proprio sort et nous dit de venir voir. L’endroit est mieux que ce qu’on a vu jusqu’à présent et le prix est bien. En plus, nous pouvons laisser nos boîtes sous le lit, pour un mois. De toute façon il faut repasser par ici avant d’aller à l’aéroport. Là, nous avons vraiment faim et sans chercher plus loin, nous allons au resto en face du guesthouse. Nous mangeons et buvons notre bière bien fraîche en regardant les Sri Lankais marché sur la rue. Dès qu’il nous voit, un large sourire se dessine, laissant voir de belles dents blanches, et un hello sincère nous accueil. Pour le souper, nous trouvons le resto ou les locaux vont. Papi avec son t-shirt blanc, son sarong bleu et ses flip-flop, le tout bien usé, nous salue et nous sert bien correctement. Un souper bien simple composé de crêpes indiennes, roti, de chausson aux légumes au curri et de rouleaux au bœuf. Une première journée de découverte fantastique, nous avons bien hâte de voir la suite. GPS Aéroport à Negombo, 15km




Voulant éviter le plus gros de la chaleur nous mettons le cadran au lever du soleil, soit six heures. Quand nous sommes fin prêt à partir, le pneu arrière de Louis décide d’avoir une crevaison. Pendant que Louis inspecte son pneu pour trouver le fil d’acier qui crée la crevaison, Lysanne dans le lavabo de la chambre, inspecte la chambre à air. Le trou est minuscule et vite réparé. Il est près de huit heures quand nous partons, après avoir déjeuné chez papi d’hier soir. Un groupe d’étudiantes fait son entrée en classe juste de l’autre côté de la rue, toutes habillées en blanc, ça fait une jolie photo.

De Negombo à Puttalam, 2012-04-05


 Notre route passe par plusieurs petites banlieues. Nous voyons papa en vélo avec ces deux enfants en route pour l’école, qui a dit qu’il avait besoin d’une voiture?

De Negombo à Puttalam, 2012-04-05


Il y a aussi maman qui marche avec ses trois rejetons. Mais, ce qui nous surprend le plus est la propreté de l’île. Sur le bord de ce cours d’eau, pas de déchets, pas de sacs en plastique et une eau ‘’propre’’ avec rien qui flotte a sa surface.

De Negombo à Puttalam, 2012-04-05


 Tout un changement de certains pays que nous avons visités. C’est une route sans histoire, avec pas grand-chose à voir, seulement ce grand temple hindou. Nous en avons vu quelques-uns en Malaisie mais jamais aussi coloré que celui-ci. N’étant pas habillé correctement pour entrer, nous faisons un bref tour à l’extérieur, en espionnant et photographiant les gens à l’intérieur a travers les nombreuses portes grillagées.

De Negombo à Puttalam, 2012-04-05



De Negombo à Puttalam, 2012-04-05



De Negombo à Puttalam, 2012-04-05


De Negombo à Puttalam, 2012-04-05



 Quand nous arrivons à Puttalam, un sentiment de déjà vu Marocain nous souhaite la bienvenue en ville. Les rues a moitié défoncées, les magasins qui débordent sur la rue, la poussière, la mosquée et l’imam qui vous invite à la prière. Ici, pas de touristes occidentaux ce qui veut dire pas d’hôtels convenable. Le choix est facile entre les deux hôtels qui s’offrent à nous. Le premier est trop cher et le deuxième, quoique miteux fera l’affaire. Voyant notre désespoir, un client nous a même surclassés de chambre en nous payant la clim. Quelle gentillesse de ce monsieur, ça nous a permis de bien dormir.  GPS Negombo à Puttalam 104km



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