20 décembre 2011

Phnom Penh, 18km

Bazooka!!!

18,19 et 20 décembre

Louis ne file toujours pas ce matin et nous annulons notre rendez-vous avec Tine et Wim mais, on se fixe malgré tout un petit 5 à 7 avec souper ensuite. Pendant la journée Lysanne va se promener tranquillement dans la ville et va se reposer aussi en lisant son livre pendant que Louis dort. En fin de journée nous rejoignons nos amis qui nous disent que nous n’avons rien manqué de la visite du palais Royal et du temple d’argent. Pour ce qui est du palais Royal il est interdit de prendre des photos de l’intérieur seul les photos extérieures sont permises. Pour le temple d’argent, ce n’est que le plancher qui est recouvert d’argent et celui-ci est protégé par d’immense tapis qui ne laisse entrevoir que quelques parcelles du plancher! De plus, pour l’ensemble de la visite, il faut suivre un itinéraire lettré. Impossible de se promener librement. Bref, en conclusion, Tine et Wim nous disent de ne pas dépenser d’argent pour ça. Louis file mieux, c’est à se demander si ce n’est pas une une sérieuse intoxication alimentaire qu’il aurait eu car déjà, la fièvre est tombée et plus de mal de tête. C’est tant mieux pour sortir avec nos amis que nous rencontrons au-dessus d’un bon pichet de bière bien froide. Pour le souper, nous allons manger au resto La Patate. C’est un resto Belge tenu par Didier qui vit au Cambodge avec sa femme depuis vingt ans. Évidemment il se spécialise dans toutes les spécialités Belges et par défaut, les frites. Et de vraies bonnes. Sur le menu notre choix s’arrête sur le super sandwich Bazooka. Un gros sandwich dans un pain baguette de douze pouces servi avec frites. Parfait pour nos appétits cycliste. Mis à part Wim, du haut de ses deux mètres, nous avons tous eu un peu de misère à finir nos assiettes.


De Phom Penh-S21 2011-12-19




Le 19, toujours avec nos amis, nous visitons le musée Tuol Sleng, mieux connu sous le nom du musée du génocide ou S-21. C’est ici, dans cette ancienne école, que furent torturé et emprisonné pas loin de vingt milles Cambodgiens.


De Phom Penh-S21 2011-12-19


Pour quelle raison? La connaissance. Toute personne qui avait de l’éducation, occupait un poste supérieur dans une société, les artistes et même ceux qui avaient des lunettes étaient accusés. Et, si eux était coupable, toute la famille aussi était aussi coupable donc, tous emprisonnés. Après que les jeunes Khmers, car ils avaient entre dix et quinze ans,


De Phom Penh-S21 2011-12-19



De Phom Penh-S21 2011-12-19

aient passés les accusés à la question et que ceux-ci avait finit par dire ce que leurs tortionnaires voulaient bien entendre, ils étaient envoyés au killing fields.


De Phom Penh-S21 2011-12-19


Ils estiment qu’à chaque jour, une centaine de personnes mouraient. Vers la fin du régime, en 1977, donc 3 ans et 8 mois plus tard, quand plus rien ne fonctionnait chez les Khmers rouge, ceux-ci avaient déjà commencés à s’entretuer car suspicieux de tous et chacun. Les tortionnaires Khmers rouge étaient remplacer par les nouvelles recrues pour être ensuite envoyer eux-aussi au killing fields car il en savait beaucoup trop. Ce régime fut très certainement le plus abominable que l’histoire de l’humanité est connu. Dans le ‘’musée’’ nous voyons les chambres de torture, les instruments de torture, les photos des détenus et quelques peintures des atrocités commises par les Khmers. Inutile de dire que cette visite est assez troublante. Nous ne connaissions pas grand-chose sur ce régime avant de venir ici et après la lecture de nos guides touristique, de livre de gens ayant vécu et survécu à ces années atroces et de la visite de ce musée nous pouvons dire que ce fût vraiment l’enfer pour les pauvres Cambodgiens. Saviez-vous que pendant ces trois ans, huit mois et vingt jours, pas loin d’une personne sur deux est décédée? Soit de faim, de maladie, d’épuisement, de torture ou tout simplement exécuté. Il s’agirait du plus gros génocide avant le Rwanda.


Pour le lunch nous avions rendez-vous avec Beauke et Elske, deux Hollandais aussi en voyage autour du monde à vélo. Ils ont pris une pause de six mois à Phnom Penh, elle pour enseigner et lui pour prendre soin des enfants de la rue.  La conservation était très agréable et très animée avec six cyclistes autour de la table. Nous quittons nos amis en milieu d’après-midi pour aller au marché russe ou il paraît qu’il y a beaucoup de vêtements techniques de contrefaçon. Louis fait un tour rapide et ne voit rien, nous retournons donc faire une mini-pause avant de rejoindre Tine et Wim pour un souper d’adieu.


De Phom Penh-S21 2011-12-19



Le lendemain, 20 décembre, nous devions prendre la route vers Kampot mais, nous ne filons vraiment pas bien ce matin. Nos estomacs combattent toujours un virus quelconque et nous n’avons pas assez d’énergie pour pédaler les 150 kilomètres jusqu’à Kampot. Nous dormirons une bonne partie de la journée en souhaitant que demain nous allions mieux…




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