La première crevaison...
9 février
Bonne nouvelle nos vélos vont bien. Une fois ceux-ci récupérés, nous partons vers le quartier de Montjuic, qui est en fait le Mont-Royal de Barcelone. C'est à cet endroit qu'on eu lieu les jeux olympiques d'été de 1992. Sur les marches du musée d'art contemporain, la vue sur la ville est très belle.
Vu que nous sommes à côté de l'appartement nous en profitons pour allez manger avant de continuer notre exploration en vélo. Cet après-midi, Adrien vient avec nous pour nous montrer l'église Tibidabo qui est aussi sur la montagne mais, de l'autre côté de la ville. Avec le super réseau de piste cyclable nous traversons la ville. Presque arrivé à destination, à un feu rouge, Louis remarque qu'il a une crevaison! Il n'en revient tout simplement pas, dans cette ville hyper propre, comment cela se peut-il? Voilà deux mois que nous roulons au Maroc sur du verre brisé et c'est ici que nous avons une crevaison. Nous retournons donc à l'appartement à pied. Pendant que Louis répare sa crevaison, je mets le site internet à jour. Le tout terminé, nous descendons tout notre attirail car, nous déménageons chez Xavi, notre deuxième hôte warmshower pour les 3 prochains jours. À coup de sonnette et de zig-zag à travers les gens, nous suivons Adrien jusqu'à un petit café dans la cours intérieure du premier hôpital de Barcelone. Une dernière bière avant les au revoir.
Merci Adrien et Laura pour votre super accueil et vos conseils pour notre visite de Barcelone. Que de bons souvenirs nous garderons de ce trop bref séjour. Il ne reste qu'un dernier pit stop à faire, c'est celui de récupérer notre nouvelle tente en face de l'opéra. Bon voilà, nous avons tout. Xavi reste en banlieue de Barcelone et nous devons prendre le train. De peine et de misère nous rentrons nos vélos dans le minuscule ascenseur pour descendre au quai. Sauf, qu'après renseignement, nous nous faisons dire que nous sommes pas au bon endroit. Il faut donc remonter. Cette fois, nous prenons les escaliers roulants. Mais, les vélos sont si lourd que tous les deux on tombe quand nous essayons d'embarquer dans les marches. Ça va bien en bibitte! Notre patience est mis à rude épreuve. Sur la rue, nous remontons sur nos vélos et zig-zaguons encore à travers les gens jusqu'à la station de train. Où nous arrivons, il n'y a pas d'ascenseur, que des marches. Pas possible. Louis part au renseignement à l'intérieur. Il revient cinq minutes plus tard pour me dire que l'ascenseur est à l'autre coin de rue. Nous remontons encore sur nos vélos, nous zig-zaguons encore et nous arrivons devant l'ascenseur. Malheur! Il est encore plus petit que l'autre. Louis passe en premier, le vélo rentre juste. Lysanne passe en deuxième, sous les yeux d'un couple âgée étonné, elle réussit avec toute ses forces, a rentrer son vélo dans l'ascenseur. À la station nous achetons nos billets et passons les tourniquets. Le quai est en bas, il faut descendre, encore! L'ascenseur est trop petit, il ne reste que les escaliers roulants. Les freins au fond, nous réussissons à descendre. Le quai est bondé malgré l'heure tardive, 20:45. Notre train arrive en gare, les portes ouvrent. Trois marches se dressent devant nous, quasiment en angle droit. Nous hissons nos vélos avec énergie et détermination.
Arrivez à Ocata, nous demandons de l'aide à deux passagers pour descendre les vélos. Nous roulons nos vélos jusqu'à la sortie des handicapés. #$#$@#@$#@!@! La porte est hors d'usage! Pas d'autres solutions que de retirer toutes nos sacoches, de soulever nos vélos, de descendre la dizaine de marches, remettre les sacoches et finalement repartir par le passage à piéton qui se termine par des @$T#@@@#@%@ d'escaliers. AAAAAHHHHH! Nous revenons sur nos pas et prenons la route qui passe en dessous des rails du train. Fatigués et affamés, nous arrivons facilement chez Xavi. Nous sortons dîner et dodo à l'heure catalane, soit une heure du matin!
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